Les discussions n'en finissent plus. En négociation depuis plus de six mois avec le Milan AC pour obtenir une revalorisation salariale, Mike Maignan (28 ans) n'a pas encore trouvé d'accord avec sa direction. Cette situation n'a pas échappé à plusieurs clubs, notamment celui qui a formé l'international français : le Paris Saint-Germain.
Selon Foot Mercato, le PSG fait partie des formations qui surveillent très attentivement l'avancée de ce dossier en Lombardie. Comme Manchester United, Chelsea ou encore le Bayern Munich, dont l'intérêt a été évoqué la semaine dernière, Paris se tient à l'affût pour profiter de potentielles tensions entre le joueur et les dirigeants lombards.
Donnarumma fragilisé
Pour le moment, malgré la lenteur des négociations, la tension n'a pas encore gagné les deux camps. Le Tricolore se sent bien chez les Rossoneri et ne pense pas du tout à un départ alors que son contrat court jusqu'en juin 2026. De son côté, le Milan AC n'a aucune envie de voir partir celui qui a rapidement fait oublier Gianluigi Donnarumma à San Siro.
A l'inverse, le PSG pourrait s'interroger sur la suite de sa collaboration avec ce même Donnarumma. Dimanche, l'Italien a confirmé sa (nouvelle) mauvaise passe en écopant d'un carton rouge après seulement dix minutes de jeu contre Le Havre (2-0). En public, l'ancien Milanais reste soutenu par son entraîneur Luis Enrique. Mais l'intérêt des Parisiens pour Maignan tend à prouver que le portier de 24 ans n'est pas solidement vissé au poste de numéro 1 pour les années à venir.
Mais le PSG a aussi Tenas
Reste à savoir si Paris se décidera un jour à faire une offre pour rapatrier Maignan. La performance d'Arnau Tenas (22 ans) dimanche contre Le Havre peut donner des idées au champion de France. «Je suis convaincu que s'il joue et qu'il a de la continuité, et ce sera difficile évidemment car il a comme concurrents de très grands gardiens internationaux, mais s'il doit jouer, le costume ne sera pas trop grand pour lui» , a jugé le formateur de l'ancien Barcelonais pour RMC.
«C'est un gardien spécial, poursuit Aureli Altimira. J'ai connu beaucoup de gardiens au centre de formation et en équipe première avec Pep Guardiola et Tito Vilanova. Les gardiens venaient de toute l'Europe, du monde entier. Et croyez-moi, des gardiens qui savent jouer parfaitement avec le pied droit, le pied gauche... pfff... Ils se comptent sur les doigts d'une main et croyez-moi, Arnau en fait partie.» Auteur de 7 arrêts ce week-end, il a en tout cas montré un talent qu'il lui faudra confirmer pour convaincre le PSG d'en faire un futur n°1.
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