C'est avec l'esprit encore marqué par des scènes violentes que les Lyonnais traverseront Marseille en bus ce mercredi pour se rendre au Stade Vélodrome. Annulée le 29 octobre dernier suite au caillassage du bus de l'équipe lyonnaise, qui avait blessé l'ex-entraîneur rhodanien Fabio Grosso, la rencontre OM-OL sera jouée demain, à 21h, dans un stade plein mais sans les supporters lyonnais, interdits de déplacement.
Ce match comptant pour la 10e journée aurait pourtant pu ne jamais avoir lieu. En effet, animé d'un grand sentiment d'injustice face à la décision prise de faire rejouer cette rencontre à Marseille, l'OL a sérieusement envisagé un boycott. «On a vraiment songé à frapper un grand coup. On s'est dit "personne n'assume la responsabilité de ce qu'il s'est passé. Il faut marquer le coup"» , a confié une source proche du club à RMC.
Un boycott refusé «uniquement pour des considérations sportives»
Diffuseur TV, LFP, OM ou encore situation sportive, le club rhodanien a étudié toutes les conséquences que cette décision pouvait entraîner chez les différents acteurs. Après une longue réflexion, la décision a finalement été prise de jouer ce match. «Uniquement pour des considérations sportives, précise cette source. Quand on regarde le classement, on ne peut pas se permettre de perdre sur tapis vert. Si Lyon avait été en haut de tableau, dans un autre contexte sportif, ça se serait passé autrement.»
Avant ce match en retard, l'équipe de l'entraîneur intérimaire Pierre Sage occupe toujours la dernière place du classement de la Ligue 1 et possède trois points de retard sur Clermont (17e), cinq sur Lorient (16e), actuel barragiste, et six sur Strasbourg (15e), première équipe en dehors de la zone rouge. Au vu de cette situation critique, l'OL ne peut en effet pas faire une croix sur la possibilité de marquer des points.
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