Président de la Confédération brésilienne de football, Ednaldo Rodrigues a été écarté de ses fonctions jeudi, suite à une décision de justice.
L'arrivée de l'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti au poste de sélectionneur, qui aurait pu intervenir l'été prochain, est fortement compromise.
Ednaldo Rodrigues écarté, l'arrivée d'Ancelotti menacée
Voilà une décision qui pourrait bouleverser l'avenir à moyen terme de la sélection brésilienne. La justice a invalidé jeudi l'élection du président Ednaldo Rodrigues, datant de mars 2022, qui aurait dû nommer l'homme politique à la tête de la CBF jusqu'en 2026. En attendant un possible appel de la fédération, la 21e chambre de droit privé du Tribunal de justice de Rio de Janeiro a sommé l'instance d'organiser de nouvelles élections sous 30 jours, tandis que le président du Tribunal supérieur de justice José Perdiz prend provisoirement le relais pour gérer l'administration.
Il s'agit là d'un gros coup dur pour les Auriverde, car Ednaldo Rodrigues avait lui-même songé à confier les rênes de la sélection à Ancelotti. Selon la fédération, il avait même été convenu que l'Italien prendrait ses nouvelles fonctions l'été prochain, au terme de la saison européenne, et donc de son contrat actuel avec le club espagnol.
Des résultats en berne depuis la Coupe du monde 2022
En attendant "Carletto", le Brésil avait nommé Fernando Diniz sur son banc, pour succéder à Tite, qui a quitté la sélection après l'échec en quarts de finale du Mondial 2022. Mais après un départ réussi en éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 en battant la Bolivie (5-1) et le Pérou (1-0), le Brésil n'a désormais remporté aucune de ses quatre dernières rencontres, avec un nul face au Venezuela (1-1) suivi de trois revers consécutifs, en Uruguay (0-2), en Colombie (1-2) et face à l'Argentine (0-1).
Résultat : le Brésil n'est que 6e (sur 10) au classement des éliminatoires de la CONMEBOL, soit la dernière place directement qualificative pour la Coupe du monde 2026, la 7e étant barragiste. En l'état actuel, la nation quintuple championne du monde peut s'estimer heureuse que le prochain Mondial se dispute à 48 équipes, car un tel classement lors des qualifications d'une Coupe du monde à 32 après un tiers du parcours aurait rajouté une énorme pression. Alors que Florentino Pérez pourrait prochainement lui proposer de prolonger son contrat pour deux années supplémentaires, Ancelotti n'a probablement pas intérêt à s'engager dans un tel brouillard.
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