Secrètement, Gennaro Gattuso a dû se réjouir des éliminations surprise du Sénégal et du Maroc, dès les 8es de finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Grâce à ces deux résultats, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille va profiter du retour de cinq joueurs, et pas n'importe lesquels, pour le choc de dimanche face à l'Olympique Lyonnais.
Une aubaine pour les Phocéens, qui n'ont gagné qu'un match, en Coupe de France contre Thionville (1-0), une formation de National 3, depuis la trêve.
5 joueurs majeurs de retour en 24h
Lundi, lorsque la Côte d'Ivoire a sorti le tenant du titre sénégalais (1-1, 5-4 tab) au bout du suspense, un premier rictus a dû se lire sur le visage du technicien italien. Car avec cette fin de parcours prématurée des Lions de la Téranga, Pape Gueye, Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye ont pris leur vol retour pour Marseille bien plus tôt que prévu.
Rebelote mardi. Lorsqu'Achraf Hakimi avait la balle d'égalisation au bout de son pied droit, mais qu'il a envoyé son penalty sur la barre sud-africaine juste avant que les Bafana Bafana n'entérinent leur succès face au Maroc (2-0), Gattuso a encore dû penser qu'il avait touché le jackpot. Sauf mise au repos, Azzedine Ounahi et Amine Harit seront donc aussi de retour face à l'OL, dimanche. Au final, c'est sans doute celui qu'on imaginait rentrer le plus vite, à savoir le Congolais Chancel Mbemba, qui est le seul Marseillais encore engagé en Côte d'Ivoire.
Quelle compo contre l'OL ?
Face aux Gones, on imagine donc l'OM aligner une composition drastiquement différente de celle qui avait été choisie samedi dernier contre Monaco (2-2). Pas moins de 12 joueurs étaient indisponibles, ils ne seront vraisemblablement plus que 5 (le gardien camerounais Simon Ngapandouetnbu est aussi revenu, Samuel Gigot a purgé sa suspension) : Valentin Rongier, Bilal Nadir, Michael Murillo voire Jonathan Clauss, blessés, ainsi que François-Régis Mughe
Reste à savoir dans quel état les internationaux arriveront à la Commanderie : une élimination à la CAN ne se digère jamais facilement, surtout lorsque vous incarnez le statut de favori et que vous tombez de si haut, si rapidement. Ndiaye, par exemple, était en pleurs après la défaite du Sénégal...
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