Le Paris Saint-Germain a fait un grand pas vers la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Mercredi soir, le club de la capitale s'est imposé contre la Real Sociedad (2-0) au Parc des Princes dans le cadre des 8es de finale aller. De quoi aborder avec un peu de sérénité la manche retour en Espagne. Même si tout n'a pas été parfait pour les Parisiens, loin de là.
Une première période ratée
Malgré une énorme occasion de Kylian Mbappé en début de rencontre, les hommes de Luis Enrique ont souffert face au pressing des Basques en première période. Jamais inquiétés après cette occasion de l'attaquant parisien à la 6e minute, les visiteurs ont eu le contrôle du jeu et auraient même pu prendre l'avantage avant la pause sur une frappe de Mikel Merino qui est venue heurter la barre transversale de Gianluigi Donnarumma.
«C'est vrai, on a eu des difficultés en première période, on le savait, c'est une équipe avec de la mobilité et de l'engagement. On n'a pas réussi à débloquer le match, à faire une bonne différence en première période» , a reconnu Marquinhos. Et d'après le capitaine du PSG, Luis Enrique a fait savoir à ses hommes qu'il n'était pas content du contenu produit : «On a parlé à la mi-temps, le coach a tiré des oreilles et je pense que l'intervention a été utile.»
G. Donnarumma – «c'est normal de s'énerver»
Auteur du deuxième but parisien, Bradley Barcola a confirmé le coup de gueule de son coach. «On a plutôt mal commencé, on s'est fait beaucoup bouger en première mi-temps. Le coach nous a bien réveillés à la mi-temps» , a glissé l'ancien Lyonnais. Un discours musclé du technicien espagnol validé par Donnarumma : «C'est normal, c'est un coach extraordinaire qui nous demande le maximum, c'est normal de s'énerver un peu. Il donne tout pour l'équipe et on doit tout donner pour lui. Nous sommes une équipe très unie, l'équipe a bien pris son discours parce qu'on a vu qu'en première période on avait beaucoup de difficultés.»
Interrogé après la rencontre, Luis Enrique a avoué avoir «souffert pendant toute la première période» . L'ancien sélectionneur de l'Espagne insiste beaucoup sur la maîtrise et, hier, son équipe n'en a eu aucune durant les 45 premières minutes. «On a été enfermé dans notre camp, on ne pouvait pas ressortir. On a été poussé dans nos retranchements» , a-t-il concédé. «Il fallait faire plus, jouer avec nos armes, sortir le ballon et avoir de la personnalité. On l'a fait en seconde période» . Le PSG devra le faire dès le début du match au Stade d'Anoeta, le 5 mars, pour s'éviter une mauvaise surprise lors de la manche retour.
+ Le Débrief du match et les NOTES des joueurs.
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