Le titre peut-il échapper au Real Madrid ? Avec cinq points d'avance sur le FC Barcelone malgré un match en moins à dix journées du terme, difficile d'y croire. Mais avec une explication à venir le 21 avril, la formation catalane n'a pas abandonné l'idée de renverser la vapeur. Un rêve entretenu par Lamine Yamal.
Yamal monte en puissance
En effet, le jeune ailier a été l'unique buteur de la rencontre difficilement gagnée face à Majorque (1-0), vendredi. Longtemps embourbé face à l'écurie des Baléares, notamment suite à un penalty manqué par Ilkay Gündogan peu avant la demi-heure de jeu, le champion d'Espagne en titre a pu compter sur le génie de son joueur de 16 ans, qui après un petit numéro dans la surface, a logé le ballon dans la lucarne opposée sur une magnifique frappe enroulée, laissant Predrag Rajkovic cloué devant sa ligne.
Si Robert Lewandowski, qu'on pensait de retour à un niveau convenable, a démarré sur le banc, enchaînant un troisième match de rang sans marquer, Yamal, lui, s'est définitivement installé dans le onze de départ de Xavi. Il a débuté 9 des 11 derniers matchs de son équipe pour en disputer 8 dans leur intégralité. Il est le deuxième joueur offensif le plus utilisé par le manager catalan (2047 minutes cette saison) et le troisième joueur le plus décisif avec déjà 6 buts et 7 offrandes pour son premier exercice chez les professionnels.
Aguirre le compare à Messi, Xavi prudent
Sur le point de prolonger jusqu'en juin 2030 (il aura alors seulement 22 ans !) avec son club formateur, Yamal peut-il marcher sur les traces de Lionel Messi ? L'entraîneur de Majorque, Javier Aguirre, a osé la comparaison après son bijou. «La première fois que j'ai vu jouer Leo Messi, c'était il y a 21 ans. Je l'ai vu 5 minutes et j'ai compris. Lamine Yamal lui ressemble beaucoup. Il est très jeune, je sais que ce club travaille très bien avec les jeunes. S'il continue comme ça, il donnera beaucoup de bonheur au Barça» , a indiqué l'ex-sélectionneur de l'équipe du Mexique.
Xavi, lui, n'a pas voulu lui rajouter une pression supplémentaire. «Cette comparaison n'est pas bénéfique pour lui parce qu'il est totalement différent. Tous les joueurs que l'on a comparés à Messi ont fini perdants. Ce n'est pas bon de le comparer à Messi. C'est vrai qu'il y a des moments où, quand il rentre sur son pied gauche et qu'il te la met dans la lucarne, il te rappelle de brefs souvenirs de Messi. Mais non, cette comparaison n'est pas bonne parce qu'au final il sera perdant. On parle du meilleur joueur de l'histoire de ce sport. Mieux vaut ne pas le comparer.» Ansu Fati ne dira pas le contraire.
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