le 08/09/2008 à 22h02

Baromètre : Baup le papa poule, les Bleus apprennent à valser…

Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, Baup le papa poule, Vieira, un seul être vous manque et tout est dépeuplé, et Toulalan, un lion en cage sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, les Bleus apprennent à valser, Mexès sans défense et Malouda en première loge. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les valeurs en hausse

Baup, le papa poule

Si les Canaris vont bien mal en ce début de saison, Elie Baup est déjà prêt à les prendre sous son aile du mieux possible et à les aider à grandir au mieux. Depuis sa prise de fonctions, l'homme à la casquette se comporte en véritable papa poule avec les Nantais. L'ancien technicien toulousain a ainsi pris le soin de défendre ses joueurs, pour les protéger des nombreuses critiques qui s'abattent à leur encontre. Baup a ensuite décidé de faire confiance au groupe actuel. Il n'envisage pas la venue d'un joker comme une absolue nécessité et préfère voir venir. Enfin, l'entraîneur champion de France avec les Girondins de Bordeaux a déjà promis un grand match de la part de ses hommes au Parc des Princes, face au PSG ce week-end. Espérons que le papa poule soit fier de ses rejetons.

Vieira, un seul être vous manque et tout est dépeuplé

Bonne nouvelle pour les Bleus : Patrick Vieira est de retour. Remis d'une énième blessure à la cuisse, le milieu de terrain de l'Inter Milan a refoulé les terrains ce week-end en amical avec les Nerazzurri. Si les Milanais se frottent les mains, c'est surtout l'équipe de France qui attend avec impatience de pouvoir compter à nouveau sur son capitaine. Car dès le lendemain de la déroute des Bleus en Autriche, nombreux ont été ceux à relever le vide laissé par l'absence de Vieira. Sans lui, plus personne ne semble en mesure d'assurer le liant entre la défense et l'attaque des Bleus. Or si on regarde un peu plus loin, on s'aperçoit que l'ancien capitaine d'Arsenal avait également fait cruellement défaut aux tricolores durant l'Euro. Avec le résultat que l'on connaît…

Toulalan, un lion en cage

S'il y en a un qui n'a pas déçu en Autriche ce week-end, c'est bien lui : Jérémy Toulalan. A Vienne, le milieu de terrain de l'OL s'est battu comme un lion. Mais comme un lion en cage, la faute à des coéquipiers qui n'ont jamais su lui embrayer le pas. A la récupération, l'ancien Nantais a récupéré encore une fois ratissé un nombre incroyable de ballons. Mais surtout, au plus fort de la tempête, il a à maintes reprises tenter de sonner la charge vers les cages adverses. En témoigne sa frappe terrible des 30 mètres sur la barre de Manninger. Le Lyonnais n'aura donc pas été récompensé. Mais nul doute que face à la Serbie ce mercredi, Toulalan sera encore motivé comme jamais pour apporter toutes ses qualités aux Bleus.

A part ça ? Karel Brückner méritait bien de figurer dans les valeurs en hausse du baromètre. Arrivé aux manettes d'une sélection plus que moribonde ces dernières saisons, le technicien tchèque a su faire de l'Autriche ce qui pourrait bien devenir rapidement une équipe vraiment délicate à jouer. Chapeau.

Les valeurs en baisse

Les Bleus apprennent à valser

Trop confiants ? Surpris ? Ou tout simplement pas à la hauteur ? Depuis samedi, beaucoup de questions se posent sur les Bleus. Après une aussi mauvaise que surprenante prestation de l'équipe de France en Autriche samedi, la défaite des tricolores face à l'Autriche alimente toutes les conversations. D'un bout à l'autre de la partie, les Français se sont faits balader par des Autrichiens euphoriques. D'habitude réputés uniquement pour leur puissance physique, les hommes de Karel Brückner, sous l'impulsion de celui-ci, ont à certains moments livré un petit récital technique aux Bleus, notamment lorsqu'il s'agissait de sortir du pressing, les faisant ainsi valser plus d'une fois. Peut-être la seule chose qu'auront apprise les Bleus de leur déplacement…

Mexès sans défense

Raymond Domenech avait fini par céder à la vindicte populaire en plaçant, enfin, Philippe Mexès au côté de William Gallas au sein de la charnière centrale de l'équipe de France. Depuis le départ à la retraite de Lilian Thuram, le sélectionneur national a décidé de faire confiance au joueur de la Roma, élu meilleur défenseur du Calcio. Mais pour l'instant, l'ancien Auxerrois est très loin de lui rendre sa confiance. En Suède déjà, Mexès était apparu assez fébrile. En Autriche, il a carrément sombré. Impliqué directement sur deux des trois buts autrichiens, le Romain a fourni une prestation des plus catastrophiques. A tel point qu'il pourrait laisser sa place à Eric Abidal pour affronter la Serbie mercredi.

Malouda en première loge

Si Raymond Domenech assure que non, il y a tout de même fort à parier que Florent Malouda a payé ses déclarations à l'encontre du sélectionneur national dans la presse la semaine dernière. En Autriche, le milieu de terrain de Chelsea a laissé sa place sur le front gauche de l'attaque des Bleus à Samir Nasri. Pire, l'ancien Lyonnais a même pris place en tribune au moment du coup d'envoi de la rencontre. Les temps sont difficiles pour Malouda. Alors qu'il éprouve toujours autant de difficultés à s'imposer chez les Blues, où il cire la plupart du temps le banc de touche, voilà qu'à présent il ne jouit plus non plus de la confiance du sélectionneur national chez les Bleus. Malgré tout, Domenech sera peut-être tenté de lui offrir une dernière chance face à la Serbie mercredi. A moins que Malouda n'ait déjà rejoint le clan des Pires, Giuly, ou autre Trezeguet…

A part ça ? Pour couronner le tout et pour prouver que rien ne va chez les Bleus, c'est désormais le capitaine tricolore, Thierry Henry, qui n'en finit plus de recevoir des critiques. Que ce soit en équipe de France ou à Barcelone, l'ancien Gunner n'a plus vraiment la cote…

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !

Par Pierre-Damien Lacourte, le 08/09/2008 à 22h02
Ça a fait le BUZZ actuellement