Mardi soir, le FC Barcelone a joué et gagné face au Sporting Portugal (3-1) pour son entrée en Ligue des Champions (groupe C). Titulaire sur le côté gauche de l'attaque blaugrana, Thierry Henry (31 ans, 1 match de Liga cette saison) est revenu sur les critiques formulées à son égard par les médias espagnols et catalans (que le joueur appelle invariablement «espagnols» ). «Je n'ai rien à démontrer, a lâché Henry à L'Equipe. Comme je l'ai dit et redit : à Soria, face Numancia, on n'a pas perdu à cause d'une seule personne. Mais à onze. Cela fait un an et demi que cela dure (ces critiques). Donc pour moi, il n'y a vraiment pas de problème. Mais je le répète : Un match se gagne et se perd à onze. Mais ici, c'est pas souvent le cas.»
«On raconte n'importe quoi»
L'ancien buteur des Gunners se dit victime de calomnie et d'attaques personnelles. «Les gens aiment parler. J'ai vu que l'on a raconté n'importe quoi. On a raconté que je n'étais pas venu au stade lors du match contre Santander où je n'étais pas convoqué (1-1 au Camp Nou le week-end dernier, NDLR). Surtout en France, ce qui me choque... même si je commence à y être habitué, aussi. Mais c'est complètement faux. J'étais là et j'ai vu ce match.» Thierry Henry ne dément donc pas le malaise. Mais refuse d'évoquer la question de son avenir au Barça.
«Moi, je ne parle pas de moi. Mais de l'équipe. Le problème c'est que la presse, elle, parle souvent de moi, plutôt que de parler de l'équipe. Et il est là le problème» , déclare le recordman des buts inscrits en Bleu. Il est vrai que ces polémiques feraient presque oublier le débat sur le positionnement du joueur, cantonné sur le flanc gauche de l'attaque du Barça. Et sur ce dernier point, Thierry Henry a choisi de calmer le jeu. «Si vous avez vu le match de ce soir, vous aurez remarquez que cela ne m'a pas gêné du tout.»