le 25/09/2008 à 15h28

La Police donne sa version sur Mensah !

Les déclarations de John Mensah sur sa récente arrestation ont eu le don d'irriter la Brigade anti criminelle. Un des policiers présents ce jour-là est sorti de son mutisme pour donner sa version des faits. Extrait.

John Mensah aurait sans doute mieux fait de se taire. Sa prise de parole mercredi (cliquez ici) pour livrer sa version de l'arrestation musclée dont il a été l'objet récemment, a été la goutte de trop pour la BAC. Un des policiers de la Brigade anti criminelle est sorti de l'ombre ce jeudi pour rectifier le tir. Selon lui, le défenseur de l'Olympique Lyonnais n'est pas une victime, loin de là. «On a voulu contrôler son identité mais il a refusé en prenant la fuite. Du coup, on a été obligé de se lancer dans une véritable course-poursuite avec lui» , explique-t-il dans les colonnes de Lyon Mag.

Mensah «s'est rebellé»

«Il a alors grillé plusieurs feux rouges. Mais on a fini par le coincer. Son arrestation a été très difficile car il s'est rebellé. Un de mes collègues a été blessé, ce qui lui a valu plus de dix jours d'arrêt de travail ! Mais finalement, on a réussi à le maîtriser au sol et à lui passer les menottes. Puis on l'a emmené en garde à vue» , poursuit le policier. Mais l'affaire ne se serait pas arrêtée là. Se sentant acculé, le Ghanéen aurait à son tour menacé les agents de la BAC. «Il répétait sans arrêt qu'il était un joueur de l'Olympique lyonnais et qu'on allait avoir des ennuis !»

«Effectivement, on a été contacté par l'OL, qui nous a expliqué qu'on ferait mieux de le relâcher car sinon, cette affaire allait faire de sacrées vagues dans la presse. Résultat, on l'a remis en liberté en fin de matinée» , plaide le fonctionnaire de police. Qui croire ? A priori, la justice a plutôt tendance à donner sa confiance à un agent assermenté, surtout si ses collègues venaient à confirmer sa version. Mais malgré le délit de fuite, les coups et blessures et les menaces, le simple fait d'être un joueur de l'OL aurait permis à Mensah d'être relâché sans être jugé ?

Par Nicolas Lagavardan, le 25/09/2008 à 15h28
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