«Pour les personnes qui ont commis ces incidents, le club prendra une décision. Nous n'avons pas besoin de ces personnes dans les tribunes, mais cela ne justifie pas certaines actions. Les protagonistes doivent agir, mais ceux qui incitent doivent également être punis. Je ne cautionne pas, mais il faut faire attention à ce que nous générons et je m'inclus. Pour moi, il faut sanctionner celui qui provoque. Comme on ne vous sanctionne pas, cela vous permet de faire n'importe quoi.»
Dimanche au Civitas Metropolitano, le derby entre l'Atletico Madrid et le Real Madrid (1-1) en Liga a été interrompu pendant 15 minutes en raison de projectiles lancés sur le gardien des Merengue Thibaut Courtois. Après la rencontre, l'entraîneur des Colchoneros Diego Simeone a critiqué les provocations du Belge et a même réclamé des sanctions contre lui.
Ancelotti ne veut pas se tromper de débat
Bien évidemment, les propos du technicien argentin ont beaucoup fait parler. Dans cette histoire, Courtois, notamment visé par des briquets, reste la victime. Et le coach de la Maison Blanche Carlo Ancelotti a tenu à le rappeler. «Je respecte l'opinion de chacun. Mais le problème, sur ce cas, est clair. Il y a eu des actes de violence au cours du match et les personnes violentes ne peuvent pas faire partie du monde du football et de la société. Je tente de respecter toutes les opinions, mais tout le monde a vu ce qu'il s'est passé. Et il y a une seule chose à dire : les personnes violentes ne devraient pas faire partie du monde du football et de la société», a réclamé l'Italien en conférence de presse ce mardi.
Plutôt que de débattre de l'attitude de Courtois, l'ancien coach du Paris Saint-Germain veut éradiquer le vrai problème de cette affaire : la violence dans les stades. «Parler d'autres choses, c'est passer à côté de l'essentiel. L'essentiel, c'est que les personnes violentes ne peuvent pas être dans le football. Pas à l'Atletico, ni dans un autre stade. Qu'on parle d'une personne violente de Madrid, du Barça, de l'Atletico ou de Villarreal, peu importe. Que les violents nous laissent tranquilles», a-t-il demandé.
Parler de l'attitude de Courtois ? L'Italien désabusé...
Encore relancé sur le comportement de son gardien, Ancelotti s'est montré totalement désabusé en rappelant également le contexte autour du joueur de 32 ans, insulté et considéré comme un «traitre» par les fans de l'Atletico. «Je suis respectueux et je réponds à vos questions, mais parler du comportement de Courtois, quand les gens lui crient de 'mourir' pendant tout le match, c'est passer à côté de l'essentiel. Il n'y a pas plus à dire», a terminé Ancelotti. Une vraie mise au point.
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