Battu jeudi sur la pelouse du FC Twente (1-0), le Stade Rennais n'a pu conserver son maigre avantage du match aller et quitte la Coupe de l'UEFA par la petite porte. Trop attentistes, les Bretons n'on su se mettre à l'abri face un adversaire pourtant largement à leur portée. Et l'arbitre de la rencontre, le Bulgare Anton Genov, y a mis du sien. Pour le manager du club breton, Pierre Dréossi, il ne faut pas aller chercher plus loin la cause de la contre-performance rennaise. «Le but de Twente est valable. Le problème, c'est qu'à ce moment-là on aurait dû affronter dix joueurs seulement avec un but d'avance (marqué par Jimmy Briand à la 23e, ndlr). Ça fait beaucoup. C'est rageant. On fait un bon match et on repart éliminés. Ce soir, l'arbitre a été déterminant» , a lâché le dirigeant à l'issue de la rencontre.
Reste que les partenaires de Jérôme Leroy ont perdu gros à ne pas mieux contrôler leurs nerfs. A force de se concentrer sur l'arbitrage, il est vrai discutable, plutôt que sur le jeu, ils sont sortis du match. Et ce qui devait arriver arriva, peu après l'heure de jeu, comme le raconte avec beaucoup de lucidité le défenseur Kader Mangane. «On avait le match en main. Il n'y avait pas de danger. On s'est mis en danger nous-mêmes en perdant bêtement des ballons. Sur le but, on est dix autour du ballon mais aucun d'entre nous ne se met devant. On n'est pas alignés. Si on est concentrés, on ne prend pas ce but. Tout tombe à l'eau et on ne peut plus rien faire. Ça fait mal.»
Lyon attendu dimanche
Et maintenant ? Le Stade Rennais va regarder la C3 à la télévision. Et se reconcentrer sur le Championnat. Les hommes de Guy Lacombe n'ont pas le choix : ils reçoivent le leader lyonnais dimanche, pour le compte de la 8e journée de Ligue 1. «Il va falloir réagir dès ce week-end. Nous devons rebondir. On n'est pas mort, a dit le coach moustachu. Cette défaite doit nous aider à avancer.»