le 29/10/2024 à 10h35

OM : De Zerbi a secoué plusieurs joueurs

De Zerbi attend une réaction de son équipe à Nantes, dimanche.
Très déçu par la prestation de son équipe face au PSG (0-3), Roberto De Zerbi a piqué une colère dans le vestiaire après la rencontre. L'entraîneur de l'OM s'en est pris vertement à ses joueurs de couloir notamment.

Le Classique entre l'OM et le PSG (0-3) n'a pas tenu ses promesses dimanche soir. En grande partie à cause de la performance très décevante des Marseillais. Même si le carton rouge infligé à Amine Harit, après seulement 20 minutes, a forcément pesé sur les débats, Marseille n'a rien proposé, dans le jeu comme dans l'envie, sur la pelouse du Stade Vélodrome.

«On avait préparé un match dans le but d'être courageux et d'avoir de la personnalité, mais jusqu'à l'exclusion d'Harit, on n'a eu ni courage ni personnalité» , regrettait Roberto De Zerbi après la rencontre, en conférence de presse. «On peut perdre, mais quand on porte le maillot de l'OM on ne peut pas jouer sans courage, sans personnalité, que l'on soit joueur ou entraîneur.»

La colère de De Zerbi

Quelques minutes plus tôt, l'entraîneur marseillais avait piqué une grosse colère dans le vestiaire. Dans son édition du jour, L'Equipe raconte que l'Italien n'a pas ménagé ses joueurs après le coup de sifflet final. Le coach phocéen a pointé certaines défaillances individuelles, notamment celles des joueurs de couloir. Parmi eux, Mason Greenwood, passif sur deux des trois buts encaissés par son équipe et remplacé dès la pause, en a particulièrement pris pour son grade.

Sur le premier but parisien, l'ailier anglais a totalement abandonné Amir Murillo face à Bradley Barcola et Nuno Mendes, trottinant bien loin de son coéquipier et assistant à l'action comme un simple spectateur. L'ex-Mancunien n'a pas essayé de se racheter sur le troisième but du PSG, qui part de sa perte de balle. Son pendant à gauche, Luis Henrique, un peu plus concerné que son coéquipier, n'a aussi pas suffisamment bien défendu aux yeux de son entraîneur.

Pendant la semaine, De Zerbi avait insisté sur l'importance de bien verrouiller les couloirs, notamment pour limiter les montées d'Achraf Hakimi et de Nuno Mendes. L'idée était d'obliger le PSG à passer dans l'axe et remporter la bataille du milieu de terrain. Son plan a volé en éclats avec l'ouverture du score parisienne sur une action initiée côté gauche. Après sept minutes seulement...

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Par Romain Rigaux, le 29/10/2024 à 10h35
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