A l'échelle du Brésil, Botafogo est un club respecté. Mais il demeure très loin des principales locomotives du pays. Avec seulement deux championnats nationaux glanés en 1968 et 1995, l'équipe qui a révélé Garrincha ou encore Jairzinho a plusieurs longueurs de retard sur la concurrence.
Mais elle pourrait tout de même s'inviter à la table des grands dans les prochaines semaines.
Botafogo en finale de la Copa Libertadores
En effet, la formation basée à Rio de Janeiro se trouve à un petit match d'un authentique exploit. Cet exploit, c'est remporter la Copa Libertadores, l'équivalent de la Ligue des Champions en Amérique du Sud. Large vainqueur à l'aller (5-0), Botafogo a sécurisé sa place pour la finale de l'édition 2024 suite à sa défaite lors de la demi-finale retour face à Peñarol (1-3), la nuit dernière. Un but de Thiago Almada à la 88e minute a soulagé les hommes d'Artur Jorge, homonyme de l'ancien coach du Paris Saint-Germain.
Qui d'autre qu'un futur joueur de l'Olympique Lyonnais pour rendre heureux John Textor ? Le milieu de terrain argentin, qui rejoindra le club rhodanien lors du prochain mercato hivernal, a fait la fierté de son supérieur hiérarchique. «Première finale de Libertadores pour Botafogo. Écrire l'histoire, c'est cool. Mais vivre l'instant présent, c'est tellement mieux ! Imprégnez-vous de l'ambiance les gars ! Profitez. Vous l'avez mérité !», a indiqué le patron de Botafogo dans une série de messages sur le réseau social X.
Doublé en vue ?
Jamais sacré dans une compétition continentale en dehors d'une Coupe CONMEBOL - qui regroupait justement les équipes ayant échoué à se qualifier pour la Copa Libertadores - en 1993, Botafogo défiera l'Atlético Mineiro, le 30 novembre au Monumental de Buenos Aires, pour tenter de devenir le douzième club brésilien sacré dans l'épreuve. Son adversaire, qui fait partie des vainqueurs de ce trophée, avait obtenu son unique sacre en 2013 avec un certain Ronaldinho.
Alors que Botafogo occupe la première place de Série A avec trois points d'avance sur Palmeiras à sept journées du terme, l'homme d'affaires américain se trouve proche de son premier titre majeur dans le football. S'il a atteint la finale de la dernière Coupe de France avec l'OL, battu par le Paris Saint-Germain (1-2), il n'a jusqu'ici gagné que la deuxième division belge avec le RWD Molenbeek. C'est dire l'importance de ce rendez-vous avec la formation brésilienne, moins de trois années après son arrivée.
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