Depuis plusieurs mois, le nom de Laurent Blanc revient dès lors qu'est évoquée la succession de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France. Le sélectionneur des Bleus jouant peut-être son dernier match en Roumanie ce soir lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, le champion du Monde 98 est plus que jamais épié. Chaque phrase est analysée, décortiquée, pour tenter de percer l'avenir de l'entraîneur Marine et Blanc. Mais le président de M6 et actionnaire des Girondins de Bordeaux, Nicolas de Tavernost a tenu à clarifier la situation une bonne fois pour toutes.
Le timing n'est pas bon
«Evoquer Blanc pour l'équipe de France est une sorte d'hommage. Mais Blanc a un contrat et je n'imagine pas une seule seconde que la Fédération puisse ne pas respecter un contrat. Blanc est à Bordeaux jusqu'au minimum la fin de saison. Blanc a dit qu'il respecterait ses contrats. De notre côté, nous respecterons les nôtres. Il y a des gens, comme Blanc et nous, qui ont le respect de leur parole. Point final» , a-t-il assuré samedi dans les colonnes de L'Equipe. L'entraîneur bordelais ira donc au moins jusqu'à la fin de son contrat, soit jusqu'en juin 2009.
Si Blanc n'a jamais caché son envie de prendre un jour les rênes de l'équipe de France, le timing n'est pas bon. Si Domenech venait à être maintenu jusqu'à la fin de la saison, il en serait alors autrement. «On verra bien, chaque chose en son temps» , juge de Tavernost. Pour l'heure, l'entraîneur bordelais a refusé de prolonger son contrat et attendra la fin de saison pour valider son avenir. Lui qui ne souhaite pas faire ce métier trop longtemps pour ne pas y laisser sa santé, pourrait alors quitter le chemin du Haillan pour prendre celui de Clairefontaine.