le 16/10/2008 à 11h46

Boumsong, des bleus à l’âme

Affecté par les récentes critiques émises à son encontre lors des deux derniers matchs de l'équipe de France, Jean-Alain Boumsong ne se sent pas au mieux actuellement. Le défenseur, qui estime trop peu jouer en club pour être performant, décidera en janvier s'il quitte l'Olympique Lyonnais ou non.

Titularisé au côté d'Eric Abidal lors des deux derniers matchs de l'équipe de France, en Roumanie puis contre la Tunisie, Jean-Alain Boumsong n'a pas été à la fête. C'est le moins que l'on puisse dire. Dans la foulée de ses deux prestations ratées, le défenseur de l'Olympique Lyonnais a vu s'abattre sur sa personne de nombreuses critiques. Visiblement affecté, l'ancien joueur de la Juventus Turin aimerait rapidement remonter la pente. Mais pour l'international tricolore, il n'existe qu'une solution : jouer davantage en club. Après huit journées de championnat, le Lyonnais n'est apparu en effet qu'à quatre reprises sur le terrain, dont deux fois seulement en tant que titulaire. Trop peu à son goût.

«Si je suis contraint de partir, je le ferai»

«Ma situation n'est pas faite pour m'aider, a expliqué le défenseur central dans les colonnes de L'Equipe ce jeudi. Je continue de croire qu'elle va s'améliorer, grâce au travail. Bien sûr que je suis agacé de ne pas jouer. Mais je suis de ceux qui ne croient pas au hasard. Je vais travailler. Ce qui m'arrive est peut-être fait pour exalter quelque chose en moi, quelque chose qui me fera encore grandir.» Malgré sa bonne volonté évidente, Boumsong reste loin d'être une priorité pour Claude Puel, l'entraîneur de l'OL, qui semble avoir fait de Cris et de Mathieu Bodmer les deux éléments de base de sa charnière centrale.

A 28 ans, Boumsong est en pleine force de l'âge et aspire évidemment à jouer davantage. Si sa situation à l'OL ne venait pas à évoluer, l'ancien Auxerrois pourrait alors prendre la décision de faire ses valises cet hiver. Même s'il préférerait gagner sa place chez les Gones. «On fera un bilan au mercato d'hiver, a confié l'international tricolore. Si je suis contraint de partir, je le ferai. Mais je n'ai pas envie de gâcher ce bonheur, aussi éphémère soit-il. Je veux prendre ce qu'il y a prendre.» A lui de montrer rapidement qu'il vaut bien mieux que ses deux dernières sorties ratées chez les Bleus.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 16/10/2008 à 11h46
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