le 13/11/2008 à 21h25

Italie : le diable Cassano sort de sa boîte

Le diabolique milieu offensif de la Sampdoria Gênes, Antonio Cassano, s'est montré discret en ce début de saison. Trop, peut être… Dans son autobiographie, cette forte tête du foot règle ses comptes avec ses coaches. Il étale aussi une vie privée plutôt agitée…

Ce n'est pas à la Sampdoria Gênes, club l'ayant enrôlé à l'été 2007, que le milieu offensif Antonio Cassano (26 ans, 10 matchs en Serie A cette saison, 2 buts) fait parler la poudre. La Samp' (16e) s'avère un honnête club de première division scotché à la zone de relégation. Pas de quoi commettre des frasques monumentales. Alors Cassano sort une autobiographie, "Dico Tutto" (Tout dire), coécrite avec le journaliste Pierluigi Pardo (à paraître le 19 novembre en Italie). Le livre promet de faire parler de lui…

Le fantasque italien

Cette forte tête transalpine, surnommée «le fantasque italien» , s'est fait connaître un dimanche de décembre 1999 en marquant, avec son premier club pro de Bari, un but d'anthologie à l'Inter Milan. Réceptionnant une passe de 70 mètres, Cassano contrôle le ballon d'une aile de pigeon, jongle, se défait de deux défenseurs et prend le gardien à contre-pied. La suite, c'est une ascension fulgurante. «J'ai été pauvre mais je dois dire que je n'ai jamais eu besoin de travailler» , avoue le footballeur qui, en 2001, était transféré à l'AS Rome contre 28 millions d'euros. «J'ai vécu 17 ans dans la pauvreté et 9 comme millionnaire» . Pourtant, Antonio Cassano, 15 sélections seulement en Squadra Azzura, n'est pas devenu la star qu'attendait le foot transalpin. Il n'était même pas du groupe sacré champion du monde en 2006. La faute à un mauvais caractère revendiqué. Transféré au Real Madrid en 2006, il s'embrouille avec Fabio Capello, son entraîneur, jusqu'à être suspendu par le club. «Je lui ai dit qu'il était plus faux que des billets de Monopoly» , raconte l'enfant terrible.

Tatoué jusqu'aux poignets, l'homme a abusé des excès susceptibles d'anéantir une carrière. «J'ai eu des relations avec 600 à 700 femmes, dont une vingtaine issues du show business. J'ai souvent joué de grands matchs après avoir pratiqué le sexe» . Cassano raconte aussi qu'il lui arrivait, dans les hôtels, d'échanger une fille contre des croissants avec un ami qui l'attendait en bas. On comprend mieux pourquoi sa carrière n'a pas décollé…

Par Nicolas Grumel, le 13/11/2008 à 21h25
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