le 17/11/2008 à 17h48

Domenech craint l’éparpillement

Coincé au milieu d'un calendrier surchargé, le dernier match de l'année de l'équipe de France arrive comme un cheveu sur la soupe pour les entraîneurs de club. Raymond Domenech déplore déjà trois blessés et craint que les Bleus ne profitent de cette mini-trêve pour décompresser.

Coincé entre deux matchs de championnat et une semaine avant la cinquième journée de la Ligue des Champions, ce mini-break international ne tombe pas à pic pour les entraîneurs de clubs, inquiets de la fraicheur physique de leurs joueurs. A l'image de José Mourinho qui a fortement incité Raymond Domenech à ne pas lui prendre Patrick Vieira pendant trois jours, ceux-ci craignent que leurs protégés ne se blessent à un moment charnière de la saison. L'heure du rassemblement des Bleus semble confirmer ces inquiétudes puisque sur les vingt-trois joueurs convoqués pour affronter l'Uruguay mercredi, trois sont déjà forfaits.

R. Domenech – «Boumsong remplace trois joueurs»

«Julien Escudé, Bacary Sagna et Lassana Diarra sont forfaits, sans compter les petites incertitudes de ceux qui vont arriver au dernier moment, qui ont pris l'avion en retard… Ca va être une journée fabuleuse, a commenté Domenech en fin de matinée. On a rappelé Boumsong parce qu'on a trois défenseurs absents. Pour le moment, Boumsong remplace trois joueurs. Ca reste un match de l'équipe de France, il y aura du monde au stade, il faut que tout le monde reste concerné par les objectifs, à savoir se qualifier pour la Coupe du Monde. Je vais discuter avec tout le monde, les conforter dans leurs positions, voir où ils en sont et savoir comment ils vivent» .

S'il souhaite vraiment faire une revue des troupes, Domenech devrait appeler deux joueurs en renfort dans les prochaines heures pour remplacer numériquement Sagna et Diarra. Revoir Mathieu Flamini, tester Benoît Cheyrou, lancer Yohan Cabaye, ou même rappeler Florent Malouda ou l'énigmatique Hatem Ben Arfa… Les options ne manquent pas. Mais Domenech craint surtout la démobilisation ou la décompression de ses joueurs pour ce dernier match de l'année et tente de les booster en annonçant un Stade de France plein et acquis à leur cause. «Les gens sentent comme moi que quelque chose est en train de naître dans cette équipe, de se construire. Le public ne se trompe jamais et le sent, comme moi» .

Par Nicolas Lagavardan, le 17/11/2008 à 17h48
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