le 18/11/2008 à 10h10

La bonne blague d’Eto’o

L'OM aura-t-il un jour besoin d'un Samuel Eto'o en préretraite ? L'attaquant camerounais du Barça s'est d'ores et déjà déclaré candidat pour terminer sa carrière à Marseille. Mais quand son «corps dira stop» , pas avant !

L'attaquant du Barça, Samuel Eto'o (27 ans, 11 matchs et 13 buts en Liga cette saison) a confié vouloir jouer en faveur de l'Olympique de Marseille… le jour où son corps ne lui permettra plus de prétendre à un grand club européen. «Je rêve de jouer un jour à Marseille, même si je suis parisien, assure-t-il dans les colonnes de L'Equipe. J'ai grandi à Paris. Je viens souvent. La France pour moi, c'est comme le Cameroun. Alors, en fin de carrière, au moment où mon corps me dira stop, je jouerai peut-être une dernière saison en France. Et aussi une saison à Majorque. Je leur dois bien ça» , a-t-il précisé.

Niang et Koné n'ont pas à s'inquiéter

Cette déclaration devrait faire une belle jambe aux dirigeants marseillais et particulièrement Erik Gerets qui a un temps pensé à recruter un «tueur» capable de convertir la moindre occasion en but, à moins que ce ne soit pour mettre un peu de pression sur ses attaquants. L'arrivée d'Eto'o ne sera donc pas pour tout de suite, le Camerounais étant tonitruant devant le but depuis le début de la saison. Meilleur buteur de Liga avec déjà 13 unités au compteur soit plus d'une par match, l'ancien joueur de Malaga est presque revenu à son meilleur niveau, à 80% selon sa propre estimation.

L'OM ne pourra donc pas l'avoir avant que sa cote ne soit redescendue et son corps grinçant. Ni tant que le vice-président du Milan AC, Adriano Galliani, estimera qu'il est encore l'un des meilleurs de la planète à son poste. «J'ai un amour pour un attaquant qui n'est pas Karim Benzema. C'est Samuel Eto'o. Moi, si je pouvais, je le prendrais. Mais là on parle de rêve» , avait-il lancé dimanche. Un temps courtisé par Lyon cet été avant d'être retenu par Pep Guardiola, le Blaugrana n'est pas prêt de débarquer en France. Et il n'est pas dit que ce jour-là, les dirigeants marseillais voudront encore l'accueillir.

Par Nicolas Lagavardan, le 18/11/2008 à 10h10
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