«Soir de fête à l'OM» (L'Equipe), «L'OM la tient enfin» (Eurosport), «L'OM foudroie le PSG» (So Foot), «L'OM remporte le Classique, le PSG méconnaissable» (RMC), «Enfin !» (La Provence), «Pour la première fois depuis 2011, l'OM s'offre le PSG au Vélodrome» (Le Figaro), «L'OM bat le PSG au Vélodrome, une première depuis 14 ans» (Le Progrès), «L'OM dompte le PSG» (Ouest-France), «14 ans plus tard, le PSG tombe au Vélodrome !» (Maxifoot)…
Après la victoire de l'Olympique de Marseille contre le Paris Saint-Germain (1-0) lundi soir, la presse française met globalement en avant le caractère assez exceptionnel de ce résultat. «Avec un plan bien exécuté en première période et du courage en seconde, la formation de Roberto De Zerbi a enfin brisé la malédiction du Vélodrome qui courant, en championnat, depuis le 27 novembre 2011» , souligne L'Equipe. Cela faisait donc 14 ans que l'OM n'avait plus battu son rival parisien à domicile en championnat.
La presse marseillaise soulagée
La fin d'une longue attente accueillie avec soulagement par la presse locale. «Imaginez un peu… La dernière fois que l'OM avait battu le PSG en Ligue 1 au Vélodrome, Nicolas Sarkozy, grand fan du club parisien, était encore président de la République. Son écurie fétiche venait tout juste d'être rachetée par le Qatar, Souleymane Diawara, Lucho Gonzalez et Stéphane Mbia jouaient encore au football, le Vélodrome n'était couvert qu'en Jean-Bouin et Pablo Longoria n'avait que 25 ans» , écrit La Provence.
Si Paris était privé de plusieurs éléments (Dembélé, Barcola, Doué, Neves), le quotidien régional assure que «dans la cité phocéenne, on ne retient qu'une chose : l'émotion. Et quels frissons !» De son côté, La Marseillaise titre : «L'OM fait mettre genou à terre au PSG» . Le journal souligne la «grande maîtrise» des Olympiens et voit dans cette victoire le signe que «le collectif marseillais a montré qu'il était sur la bonne voie.»
La presse parisienne a vu un PSG «affaibli» et «impuissant»
De son côté, Le Parisien préfère consacrer sa Une au Ballon d'Or d'Ousmane Dembélé. Pour trouver trace de la défaite parisienne, il faut attendre la page 18 du journal. «Paris se laisse prendre au piège» titre le quotidien. «L'équipe de Luis Enrique, affaiblie par les nombreuses absences et sans plan de jeu clair, n'a jamais trouvé la faille» , écrivent nos confrères. Et d'ajouter : «L'histoire ne dit pas si Paris avait la tête ailleurs (…) sur la scène du Théâtre du Châtelet où la cérémonie du Ballon d'Or aurait dû magnifier la meilleure équipe d'Europe dans son ensemble.»
Pour Le Parisien, «l'OM a renoué avec la victoire face à un PSG un peu trop diminué pour l'empêcher de créer l'évènement» . Les absences de joueurs importants ont forcément handicapé Paris, sans que l'on puisse assurer que les Parisiens l'auraient emporté hier au Vélodrome avec un effectif au complet. Mais Luis Enrique alignait tout de même un beau onze sur la pelouse du Vélodrome. Le PSG «n'était pas dénué de qualité, et cette fameuse équipe B proposait quand même une valorisation de 627 M€ selon le site Transfermarkt» , souligne L'Equipe. C'est environ une fois et demie celle de l'intégralité de l'effectif de l'OM (394 M€ d'après Transfermarkt).
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