le 23/12/2008 à 11h11

OM, il faut d'abord dégraisser

S'il reconnait que l'Olympique de Marseille doit se renforcer cet hiver pour équilibrer son équipe, Pape Diouf s'inquiète du manque d'affaires à saisir sur le marché. Le président pourrait d'abord inciter plusieurs joueurs à lever le camp pour récupérer des fonds.

A une grosse semaine de l'ouverture du marché hivernal, Pape Diouf a tenu à tempérer les ardeurs. Le président de l'Olympique de Marseille connait bien la musique, il sait que les rumeurs vont fleurir un peu partout autour de son équipe dans les prochains jours. «Sur la France, il m'apparaît comme très difficile de trouver le joueur d'attaque que nous souhaiterions peut-être enrôler. Et il ne faut pas se leurrer non plus concernant l'étranger. Les très bons joueurs sont tous dans des équipes au sein desquelles ils jouent» , a-t-il remarqué dans une interview publiée par le site officiel marseillais.

P. Diouf – «les clubs ne sont pas vendeurs»

Traduction, la perle rare censée redorer l'attaque marseillaise actuellement privée de son meilleur élément, Mamadou Niang, ne sera pas aisée à dénicher. «Il peut y avoir des arrivées à condition qu'il y ait des opportunités. Sondez aujourd'hui tous les clubs de France qui possèdent des joueurs de qualité susceptibles de nous intéresser, ces clubs ne sont absolument pas vendeurs» , argumente Diouf. Un attaquant et un défenseur capables d'intégrer au plus vite l'équipe titulaire sont pourtant attendus. Dans ces conditions, les départs devraient être plus nombreux que les arrivées, afin de dégraisser l'effectif et la masse salariale, ce qui permettrait de recruter plus facilement.

Parmi les prétendants à la porte, les défenseurs Gaël Givet (27 ans, 0 match cette saison en L1), Elamin Erbate (27 ans, 4 matchs), Renato Civelli (25 ans, 0 match), Bostjan Cesar (26 ans, 0 match) et Leyti N'Diaye (23 ans, 0 match), le milieu Modeste M'Bami (26 ans, 12 matchs) et l'attaquant Elliot Grandin (21 ans, 1 titularisation). Reste à leur trouver un point de chute, ce qui ne sera pas le plus facile. Surtout si comme Gaël Givet, les offres qui lui parviennent sont systématiquement refusées. Dernièrement, le champion russe de Rubin Kazan est monté à l'assaut. Mais Diouf pourrait cette fois-ci vivement inciter ses joueurs placardisés à quitter le nid.

Par Nicolas Lagavardan, le 23/12/2008 à 11h11
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