Les Bleus quitteront leur antre du Stade de France pour se produire au Vélodrome le 11 février prochain. L'occasion pour l'équipe de France de se frotter à la solide sélection d'Argentine, emmenée par le légendaire Diego Maradona. Pas sûr que le sélectionneur tricolore Raymond Domenech remporte le match de l'applaudimètre face à son illustre confrère de l'Albiceleste. Une situation commentée par le président de la Fédération Française de Football, Jean-Pierre Escalettes qui espère assister à une fête plutôt qu'à une pluie de sifflets.
J.-P. Escalettes - «Domenech, le nouveau Dugarry»
«En 2000, le public du Vélodrome avait sifflé (Nicolas) Anelka et (Christophe) Dugarry, mais c'était l'époque où le pauvre Christophe était sifflé partout, sans que l'on sache pourquoi. Raymond le sera probablement à son tour, parce que c'est le nouveau Dugarry, il est hué partout. Et il s'y fait» , a-t-il lancé ce lundi dans les colonnes du quotidien La Provence. A une différence près, les siffleurs savent désormais pourquoi ! Aucune crainte en revanche vis-à -vis du nouvel Anelka, puisqu'aucun joueur du Paris SG ne devrait participer au match.
S'il craint de voir Domenech hué à l'instar de Dugarry, Escalettes est en revanche confiant à l'égard de l'hymne national, sifflé lors du match amical contre la Tunisie (3-1) le 14 octobre dernier au Stade de France. «A Marseille, on ne peut pas siffler La Marseillaise, il faudrait la débaptiser !» , plaisante Escalettes. «Le problème de Paris est particulier. C'est un fait de société, on se sert du football comme d'une caisse de résonnance, pour manifester son mal vivre» , regrette-t-il, sous entendant par là que seul le public francilien est susceptible de siffler l'hymne national.