Régulièrement, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.
A 33 ans, Yohan Lachor fait les beaux jours de Boulogne-sur-Mer cette saison, avec lequel il a disputé 21 matchs de Ligue 2 et inscrit un but. Au sein de la défense centrale des surprenants joueurs de la Côte d'Opale, l'ancien Lensois a retrouvé une seconde jeunesse et est pour beaucoup dans le bon parcours de son club. Après deux années d'exil, du côté de Sedan, le natif d'Aire-sur-la-Lys a donc retrouvé en juin dernier son Pas-de-Calais natal, lui qui a porté durant neuf saisons les couleurs du Racing Club de Lens, de 1996 à 2000, et de 2000 à 2006. Dans l'Artois, Lachor restera à jamais dans la mémoire des supporters pour avoir inscrit à Auxerre en mai 1998 le but qui a permis aux Sang et Or de décrocher leur premier, et unique à ce jour, titre de champion de France.
Qu'est-ce que tu fais en général après un match ?
Je rentre chez moi et je me mets devant la télé.
Hormis le football, tu as une passion dans la vie de tous les jours ?
Oui, j'adore jouer au golf.
Si je fouille dans ton iPod, je vais y trouver quoi ?
De la variété française. C'est ce que j'écoute principalement.
Ton petit pêché mignon en nourriture ?
Ah… (rires) Le sucré ! Les desserts en particulier, et notamment le fondant au chocolat.
Est-ce que tu es superstitieux ?
Non, pas du tout.
La plus grosse bêtise que tu ais faite en étant gamin ?
Je me souviens d'une fois où j'avais voulu voler un bonbon de 20 centimes – tu vois à quel point je m'en souviens – mais je m'étais fait attraper juste avant… J'ai été traumatisé à vie. (rires)
Si tu n'avais pas été footballeur, quel métier aurais-tu aimé exercer ?
Je m'étais inscrit en fac de sport il y a quelques années. J'aurais donc pu devenir prof de sport, mais avec le recul, je me dis que ce n'est pas un métier qui m'aurait plu.
Si tu étais président de la République, quelle serait ta première décision ?
Il faudrait réformer le travail en France, diminuer notamment les charges pesant sur les entreprises. Cela leur permettrait ainsi d'embaucher davantage.
Si tu pouvais avoir un don, ce serait lequel ?
Celui de lire dans les pensées des gens.
Que penses-tu du site www.non-au-racisme.com, ouvert en décembre dernier et parrainé par Abdeslam Ouaddou ?
C'est une très bonne initiative. C'est très important que des gens s'occupent d'actions comme celles-ci. Maintenant à ce propos, j'aimerais dire aussi qu'on parle souvent du racisme des blancs envers les gens de couleur, mais l'inverse est vrai aussi et existe malheureusement également dans les stades. Ce sont toutes les formes de racisme qu'il faut condamner et s'évertuer à combattre.
Si tu m'invites chez toi, tu me fais quoi à manger ?
Je ne cuisine pas moi ! (rires) Mais je te ferai goûter les pâtes aux crevettes de ma femme, c'est un délice.
C'était comment ta première fois ?
EuhÂ… Bof ! Non, pas terribleÂ… Question suivante ! (rires)
Tu regardes quoi en premier chez une femme ?
Chez ma femme tu veux dire ? (rires) Ses fessesÂ…
Si t'étais une fille, tu choisirais qui dans le vestiaire de Boulogne ?
(rires) Damien Perrinnelle ! Il a la cote auprès de la gente féminine (Perrinnelle partage la vie de la fille de l'ancien président du Paris Saint-Germain, Alain Cayzac, ndlr).
Sidney Govou contrôlé avec 2,6 grammes d'alcool dans le sang, tu en penses quoi ?
Le fait qu'il ait 2,6 grammes d'alcool dans le sang ne me dérange pas. Maintenant, ce qui me pose problème, c'est qu'il prenne le volant dans cet état ! Il a mis en danger la vie de beaucoup de personnes sans s'en rendre compte… Il connaît le taxi ?
La dernière chose que tu fais avant de te coucher ?
Je me brosse les dents.
Tes vacances de rêve, tu les passerais où ?
A Bora Bora, en Polynésie française.
Tu te vois comment dans une dizaine d'années ?
Gros ! (rires) Mais j'espère être toujours aussi actif que maintenant. Et puis, si je pouvais rendre service à des gamins dans des clubs de foot, ça m'irait bien.
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