le 06/02/2009 à 09h33

Le calvaire judiciaire de Santos continue

Santos Mirasierra n'en a pas fini avec la justice espagnole. Une cour d'appel de Madrid a rejeté jeudi l'appel du supporter de l'Olympique de Marseille et confirmé sa condamnation à trois ans et demi de prison. Le capo des Ultras, libéré sous caution en décembre, va faire appel de cette décision.

Santos Mirasierra n'en a pas fini avec la justice espagnole. Une cour d'appel de Madrid a rejeté l'appel interjeté par le supporter de l'Olympique de Marseille, condamné en décembre à trois ans et demi de prison pour avoir agressé un policier lors d'un match de la Ligue des Champions face à l'Atletico Madrid, deux mois plus tôt. Le capo des Ultras avait pu revenir à Marseille après avoir bénéficié d'une mesure de libération sous caution en attendant l'appel. Dans un communiqué publié jeudi, le Haut Tribunal de justice annonce le rejet de l'appel et la confirmation de la peine de prison. Mirasierra a aussitôt fait savoir qu'il entendait déposer un nouveau recours contre la décision de la justice espagnole.

Le soutien de l'OM

«Mon avocat a vingt jours pour monter son dossier. On espère qu'au bout de ce dernier recours, on aura de bonnes nouvelles, a-t-il déclaré dans des propos relayés par Reuters. Après, la dernière chance serait de demander la grâce au gouvernement espagnol. C'est une autre démarche, un autre dossier à faire, plus politique.» Jeudi, l'OM a fait savoir sur son site officiel que Santos Mirasierra conservait l'entier soutien du club.

Le dossier Santos peut-il un jour être transféré en France ? Il faudra pour cela que la justice espagnole aille au bout de la procédure et examine la procédure en nullité déposée par l'avocat du supporter. Santos Mirasierra avait été arrêté le 1er octobre à l'issue d'échauffourées avec la police espagnole dans la tribune réservée aux supporters marseillais, lors du match aller de Ligue des Champions sur le terrain de l'Atletico. Le capo des Ultras était notamment accusé de «troubles à l'ordre public» et «violences en réunion envers l'autorité ayant entraîné des blessures.»

Par Patrick Juillard, le 06/02/2009 à 09h33
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