le 04/03/2009 à 21h54

Le PSG bombardé par le RAF

Le Paris Saint-Germain avait la route des quarts de finale de la Coupe de France toute tracée. Mais les hommes de Paul Le Guen ont subi la foudre du Rodez Aveyron Football, pensionnaire de National (3-1 ap). S'ils l'ont emporté au bout de la prolongation, les Ruthénois auront malmené les Parisiens d'un bout à l'autre de la partie.

Paul Le Guen se méfiait beaucoup du Rodez Aveyron Football. Et il avait raison. Pour ce déplacement en terre aveyronnaise à l'occasion des huitièmes de finale de la Coupe de France, l'entraîneur du Paris Saint-Germain avait ainsi choisi d'aligner son gardien Mickaël Landreau et son prolifique buteur Guillaume Hoarau dès le coup d'envoi de la rencontre. Après un premier quart d'heure largement à leur faveur, les Parisiens ont subi les assauts des hommes de Franck Rizzetto durant toute la rencontre et ont fini, logiquement, par s'incliner au terme de la prolongation (3-1 ap).

Landreau avait pourtant la main chaude

Le PSG était très vite récompensé de son bon début de match. A la suite d'une faute sur Chantôme, Rothen, au centre du terrain, se chargeait de tirer le coup franc et trouvait dans la surface adverse le grand Traoré qui marquait du dos (0-1, 9e). L'ouverture du score rapide du PSG avait le mérite de réveiller les Ruthénois. Trois minutes plus tard, la tête de Cassan prenait le chemin de la lucarne mais Landreau réalisait une belle envolée. A la 21e minute, il fallait de nouveau une très belle intervention de Landreau pour empêcher Bélaud d'égaliser d'une frappe puissante des 20 mètres.

Au retour des vestiaires, la pression de Rodez s'avérait enfin payante. Peu après l'heure de jeu, Choplin filait dans le dos de la défense parisienne et trompait Landreau d'une frappe puissante du droit (1-1, 65e). Dans les arrêts de jeu, Chantôme voyait sa tête passer de quelques centimètres au dessus de la barre transversale de Sopalski. Au cours de la prolongation, Choplin, d'une frappe lointaine déviée par Makonda, donnait un avantage mérité au RAF (2-1, 114e). Euphorique, Rodez enfonçait le clou dans la foulée. A la suite d'un coup franc rapidement joué, Pacios trompait Landreau d'une subtile déviation (3-1, 117e). Pas dans un grand soir, le PSG n'a rien pu faire face à la furia aveyronnaise.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 04/03/2009 à 21h54
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