A l'approche de l'affiche de la 28e journée de Ligue 1 opposant le Paris Saint-Germain à l'Olympique de Marseille, le fameux "clasico" , qui se tiendra au Parc des Princes ce dimanche soir, Lorik Cana a jeté un froid sur la Canebière. Sa longue absence en raison d'une blessure au genou ces dernières semaines l'a fait cogiter. Sur le carreau pour avoir trop tiré sur la corde selon lui ( «J'ai payé pour avoir trop joué. Depuis six saisons, j'ai enchaîné presque tous les matchs, en championnat, en coupe et en sélection, sans m'arrêter. J'ai parfois forcé. Je voulais tellement apporter que je n'ai pas su dire non» , concède-t-il), l'international albanais a eu le temps de réfléchir quant à la suite à donner à sa carrière.
«Je ne ferai pas toute ma carrière à Marseille»
Depuis son arrivée à Marseille au cours de l'été 2005 en provenance du Paris Saint-Germain, Cana n'a en effet pas remporté le moindre trophée sous le maillot olympien. Et cela semble le démanger sérieusement. Au point de voir son avenir s'inscrire en pointillés du côté du Vélodrome. «Je suis sous contrat jusqu'en 2012, a rappelé l'ancien milieu de terrain du PSG dans les colonnes du quotidien Le Parisien ce samedi. Je n'appréhende pas ce moment, ça dépendra des propositions. Je ne ferai pas toute ma carrière à Marseille car je veux découvrir l'étranger, l'Angleterre ou l'Allemagne.» Voilà qui est dit.
Mais cela ne signifie pas pour autant que le capitaine phocéen rendra son brassard en même temps que son maillot à l'issue de la présente saison. Même s'il en prend le chemin. «J'aurai 26 ans en juillet, donc je ne suis pas pressé non plus de quitter Marseille. Un départ n'est pas impératif. Ici, je suis chez moi. J'ai vécu de belles saisons avec l'OM, mais il me manque un titre» , a lâché le milieu de terrain phocéen. En juillet dernier, les Anglais d'Everton avaient approché le club olympien pour Cana. L'Albanais, qui n'aurait pas dit non, a laissé ses dirigeants refuser à sa place. Si les Toffees venaient à revenir à la charge cet été, l'ancien Parisien pourrait cette fois décider lui-même de son sort.