Après une défaite en Autriche (3-1), une victoire contre la Serbie (2-1), et un nul en Roumanie (2-2), l'équipe de France n'est que troisième de son groupe de qualification pour la Coupe du monde 2010. Les Bleus, qui comptent certes un match en moins, pointent déjà à cinq longueurs de la Serbie et de la Lituanie. C'est justement la Lituanie que les tricolores affrontent ce samedi. A Kaunas, les hommes de Raymond Domenech n'auront pas le droit à l'erreur. Les Français le savent. Mais ils savent aussi que ce déplacement dans l'Est n'aura rien d'une partie de plaisir.
«On sait que ce sera un match difficile. A nous de faire ce qu'il y a à faire, a indiqué Thierry Henry en conférence de presse. La Lituanie est une équipe rigoureuse qui se replace bien, qui sait bien jouer au ballon aussi, qui impose un combat physique. En plus, ils sont devant nous au classement, donc ils ont quelque chose à défendre. Lors de notre dernière confrontation (victoire de la France 2-0 à Nantes lors des éliminatoires de l'Euro 2008, ndlr), on avait lutté pour battre cette équipe de Lituanie, pas facile à prendre. Ils n'ont pris qu'un but dans le jeu lors de ces éliminatoires, donc ils ne sont pas faciles à manoeuvrer.» Le décor est planté.
«En tant que capitaine, je sais ce que j'ai à faire»
La France, vice-championne du monde en 2006, devrait pourtant n'avoir rien à craindre de cette Lituanie. Oui mais voilà , dans le camp tricolore, c'est le doute qui prime. Les Bleus restent sur un triste nul face à l'Uruguay (0-0) et une défaite contre l'Argentine (0-2). Pas de quoi pavoiser. L'occasion pour le capitaine de l'équipe de France de battre le rappel des troupes. «En club, nous avons tous des résultats. Mais en équipe de France, c'est différent. L'équipe de France, c'est une autre dimension. L'euphorie actuellement, elle est dans le club, pas en sélection. Ici, c'est le moment d'avoir l'euphorie dans l'équipe» , a lâché l'attaquant barcelonais.
«Cette équipe de France a les capacités de s'élever, d'hausser son niveau, a poursuivi Henry. C'est un groupe en train de naître. Revenir de 2-0 à 2-2 en Roumanie nous a donné confiance. En tant que capitaine, je sais ce que j'ai à faire mais il faut que tout le monde tire dans le même sens.» Tirer dans le même sens, les Bleus ne pourront pas faire autrement à Kaunas. Sur un terrain extrêmement difficile, dans un stade à l'ambiance électrique et face à une équipe qui ne lâchera rien, les Français n'auront d'autre choix que de faire preuve d'une grande solidarité pour s'en sortir.