le 06/04/2009 à 20h13

Les Canaris ne chantent pas aux beaux jours

Défait face à Lille à domicile samedi (0-2), le FC Nantes semble s'inscrire dans une spirale négative inquiétante. L'entraîneur Elie Baup exprime ses difficultés à composer avec un effectif peu réactif. Ce n'est pas de bon augure en vue du maintien, qui passe par un minimum de trois victoires lors des huit dernières rencontres.

Le printemps revient et les beaux jours avec mais, pour certains clubs de Ligue 1, la période s'annonce terrible. Le FC Nantes est de ceux-là, battu sur son terrain par Lille, samedi (0-2). 17es, les Canaris ne pointent qu'à une longueur du premier relégable Saint-Etienne. Et la courbe des résultats s'avère plutôt descendante. Le FCNA reste sur une mauvaise série de 8 matchs sans victoire. Les Canaris n'ont pas gagné à la Beaujoire depuis 4 mois et le nombre d'occasions se comptent sur le bout des pattes.

Un manque de volonté

Au sein de la maison jaune, certains continuent d'y croire malgré les statistiques. «Si on fait un peu de mathématiques, il nous faut trois victoires pour nous en sortir, explique le portier Jérôme Alonzo. Trois victoires, c'est dans nos cordes quand même» . Oui, enfin… Toujours faudrait-il trouver suffisamment de guerriers en passe de se révolter dans l'effectif breton. «Beaucoup de choses ne vont pas mais la première qui m'inquiète, c'est le terrain» , expliquait le capitaine Frédéric Da Rocha à Presse-Océan après la défaite de samedi. «Si on veut s'en sortir, il faut faire beaucoup plus. Dans la volonté, l'engagement, on doit être davantage concerné et volontaire» . L'entraîneur Elie Baup avoue son extrême difficulté à constituer une équipe composée de tueurs. «Je dois activer tous les leviers possibles, résumait-il sur RMC. Samedi, j'ai titularisé Ronny Rodelin (milieu de 19 ans) pour la première fois de la saison. Je joue avec ceux qui ont envie de se surpasser. Ça peut surprendre. Il y a toujours des joueurs qui peuvent faire plus» .

Contre Lille, le FCNA a tenté de faire bloc mais n'a finalement rien montré de probant, et du coup joué sous les sifflets de la Beaujoire. «On est allé gagner à Monaco en début d'année (1-2, le 10 janvier) mais il y a eu l'expulsion de Mamadou Bagayoko qui a pris six matches de suspension» , explique Baup, retraçant la descente aux enfers. «Cette rencontre a marqué un retour en arrière. Guirane Ndaw s'est blessé pendant deux mois alors qu'il était en très grande forme. Rémi Maréval, blessé lui aussi, a mis du temps à récupérer. On le paie fort aujourd'hui» . Lors des 8 rencontres restant à disputer, Nantes va affronter Toulouse, Lyon et Rennes chez eux. Les Canaris se déplaceront à cinq reprises. Il y a de quoi arrêter de chanter.

Par Nicolas Grumel, le 06/04/2009 à 20h13
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