le 01/05/2009 à 18h05

Quel sommet !

Le Real Madrid et le FC Barcelone, qui règnent sans partage sur la Liga espagnole, s'affrontent samedi à Santiago Bernabeu. Alors que le Barça ne compte plus que quatre points d'avance sur son ennemi juré, ce Clasico devrait jouer un rôle décisif dans la course au titre…

Ils dominent outrageusement la Liga espagnole : le FC Barcelone (1e, 82 points) et le Real Madrid (2e, 78 points) s'affrontent samedi sur le terrain du second nommé. Ce Clasico, qui s'annonce explosif, jouera un rôle décisif pour l'attribution du titre. En cas de victoire à Santiago Bernabeu, les Merengue reviendraient à un point du Barça, qui prendrait au contraire le large (sept points d'avance à quatre journées du terme) en cas de succès. Le Real, tenant du titre, a déjà réussi un exploit peu commun en prenant 52 points sur 57 possibles lors des 19 dernières rencontres. Les Madrilènes, champions d'Espagne en titre, se présenteront diminués avec les forfaits des milieux de terrain Wesley Sneijder et Guti, blessés, et du défenseur Pepe, suspendu. La seule bonne nouvelle étant le retour de l'ailier Arjen Robben.

Du côté barcelonais, seul le défenseur Rafael Marquez manquera à l'appel. A la veille du grand rendez-vous, l'entraîneur blaugrana Pep Guardiola assume sans hésiter les ambitions de son équipe. «La pression, je la veux moi, a déclaré le technicien catalan. Si nous voulons être champions, nous devons gagner au Bernabeu. C'est nous qui avons la possibilité de faire un grand pas vers le titre. Demain, c'est une grande finale et les finales se jouent avec ambition.»

Le cauchemar de 2008

Au match aller, le Barça l'avait emporté assez logiquement sur sa pelouse, grâce à des buts d'Eto'o et de Messi. Le Real venait de voir Juande Ramos succéder à Bernd Schuster. Les Merengue attendent donc la rencontre avec impatience. A l'image de leur buteur emblématique, Raúl (31 ans, 32 matches de Liga cette saison, 18 buts) qui juge la victoire impérative. «Si nous gagnons samedi, on aura des chances d'être champion même si le Barça restera maître de son destin.» Quant aux coéquipiers de Lionel Messi, ils chercheront à évacuer de leur mémoire le cauchemar vécu l'an passé, avec le large succès du Real (4-1) et le «pasillo» (haie d'honneur) des Catalans avant la rencontre pour saluer les Madrilènes, déjà champions.

Par Patrick Juillard, le 01/05/2009 à 18h05
Ça a fait le BUZZ actuellement