A une semaine de la reprise de l'entraînement, le Paris Saint-Germain patine toujours sur le marché des transferts. Ce n'est pourtant pas faute d'attirer certains joueurs cotés : après l'attaquant sochalien Mevlut Erding, c'est au tour du latéral droit du FC Lorient, Christophe Jallet (25 ans, 24 matches de L1 en 2008-09, 1 but), de clamer son envie d'évoluer dans la capitale la saison prochaine. L'ancien Niortais s'en explique vendredi, dans une interview accordée au quotidien Le Parisien. «C'est mon souhait numéro un. Quand un club comme Paris s'intéresse à vous, il faut saisir cette chance, déclare le Merlu. Passer de Lorient au PSG ne se refuse pas. Je suis d'accord avec le club sur les conditions d'un contrat de quatre ans sans clause libératoire. Le reste ne dépend plus de moi... Je n'ai pas de plan B. Dans ma tête, je suis parisien.»
Sous contrat avec le club breton jusqu'en 2010, Jallet espère être présent à la reprise de l'entraînement parisien, le 3 juillet. Mais comme le souligne justement le joueur, la balle est désormais dans le camp des deux clubs. Le 14 juin dernier, le président lorientais, Alain Le Roch avait repoussé une première offre du PSG, jugée bien trop modeste.
«Concurrencer Ceara»
En fin de semaine dernière, le dirigeant des Merlus faisait le point sur l'évolution des discussions dans ce dossier. «Pour l'instant, il n'y a rien. Paris nous a transmis une offre, mais ils ont les yeux plus gros que le ventre. S'ils veulent l'avoir, il faudra qu'ils revoient leur proposition à la hausse» , déclarait alors Le Roch. Lorient demande officiellement 3 millions d'euros pour lâcher son latéral droit. L'intéressé ne paraît pas douter de l'issue favorable des choses et a déjà une idée assez précise du rôle qui sera le sien sous les ordres d'Antoine Kombouaré. «A la base, je suis là pour jouer latéral droit même si je suis capable de jouer dans l'axe et à gauche. Je suis là pour concurrencer Ceará. Je sais que je n'arrive pas comme titulaire parce qu'il était là avant moi et qu'il a fait une bonne saison. Mais je me battrais pour jouer et ce sera au coach de choisir. Chacun devra donner le meilleur» , indique Jallet, pressé de relever le défi parisien.