Depuis sa prise de fonctions à Al-Hilal, Eric Gerets subit un dépaysement total. Il faut dire qu'en Arabie Saoudite, le technicien belge évolue dans un environnement bien différent de celui qu'il a récemment connu à Marseille. Notamment au niveau des conditions climatiques et de la chaleur accablante qui règne sur Riyad. «47 degrés de température, ça devient difficile de s'entraîner. Les joueurs sont habitués à travailler le soir mais un club du top doit avoir deux séances par jour... Du coup, j'ai mis en place des entraînements à dix heures du matin» , a expliqué le technicien belge dans les colonnes de La Dernière Heure.
«Du thé toute la journée…»
Outre ce climat difficilement supportable, Gerets souffre aussi de l'absence de son chien, le fameux Georges, habitué à fouler les pelouses de la Commanderie au côté de son maître. «Son absence est ce qui me manque le plus. Ils m'ont bien fait comprendre qu'il ne serait pas le bienvenu ici» , a expliqué l'ex-entraîneur de l'OM. Le technicien belge a également dû modifier une partie de ses habitudes en passant de Marseille à Riyad, notamment en ce qui concerne les petits verres d'alcool qu'il aimait prendre lors de ses passages à table.
«Je me suis habitué à l'interdiction d'alcool. A Marseille, j'avais pris le rythme d'un verre de champagne avant et après le repas et d'un verre de vin pendant. Ici, ils boivent du thé toute la journée» , a confié Gerets. En contrepartie, le nouvel entraîneur d'Al-Hilal reconnaît être grassement payé en Arabie Saoudite. Son salaire annuel net est de 1,8 millions d'euros. De quoi passer ses vieux jours à l'abri du besoin. «C'est bien d'avoir quelque chose sur son compte, mais je ne mène pas une vie de luxe» , a assuré Gerets, qui ne semble pas regretter sa destination exotique. Même s'il a bien dû se résoudre à quelques concessions…