Sous la direction de Didier Deschamps, l'Olympique de Marseille poursuit sa préparation d'avant-saison. Vendredi soir, les Phocéens disputeront leur deuxième galop d'essai amical, face à l'AC Ajaccio. Le coach se trouve confronté à un groupe évolutif, en raison des recrues le rejoignant progressivement comme du retour différé des internationaux africains. Chaque élément de l'effectif n'est donc pas logé exactement à la même enseigne. «On essaye avec le staff technique et le staff médical d'avoir un dosage pour qu'ils soient disponibles pour le premier match, explique Deschamps à France Football. Mais forcément avec une préparation plus courte, il faut essayer de jongler un peu. De semaines en semaines cela va diminuer. Au mois d'août, il y a trois semaines pleines qui serviront à faire pas mal de travail, en charge et en volume.»
Chaque joueur devra satisfaire à un objectif de temps de jeu minimum durant la pré-saison. «On a six matchs de préparation et l'idée, c'est que chaque joueur ait disputé au moins deux fois quatre-vingt-dix minutes d'ici au 8 août (date de la reprise en L1, ndlr). Le premier match contre le Dinamo Bucarest (remporté 2-1 par l'OM, ndlr), comme le deuxième ce vendredi face à Ajaccio ne sont que de simples prolongement de l'entraînement et tu es obligé de faire beaucoup de changements» explique le champion du monde 98.
«Premiers repères»
Bien évidemment, le gagneur Deschamps vise le maximum de victoires dans ces rencontres. Mais le contenu importe autant sinon plus que les résultats bruts. L'entraîneur le dit avec des mots choisis. «Tu recherches essentiellement la complémentarité des déplacements, comment bien utiliser le ballon à partir des principes et de l'organisation définis, indique l'ancien capitaine des Bleus. Chaque joueur doit essayer de trouver les premiers repères par rapport au ballon, au partenaire et à chaque zone. A partir du troisième match, contre Bordeaux, on se rapprochera un peu plus de l'équipe qui débutera à Grenoble. Mais comme le quatrième match arrive quatre jours plus tard, il faudra là encore bien répartir les temps de jeu.» Didier Deschamps n'a décidément rien perdu de sa légendaire rigueur.