Au cours de l'été 2005, Danijel Ljuboja, après huit années passées en France, dont deux à Sochaux et quatre à Strasbourg, décidait de quitter le Paris Saint-Germain pour tenter l'aventure à l'étranger. Direction le VfB Stuttgart. En posant ses valises en Allemagne, l'attaquant serbe pensait bien donner un nouvel élan à sa carrière. Mais l'expérience a rapidement viré au cauchemar. Après une première saison plutôt réussie, l'ancien Sochalien, dont les écarts de conduite se multiplient, pousse ses dirigeants à le prêter la saison suivante à Hambourg. De retour à Stuttgart en 2007, Ljuboja ne prend part à aucune rencontre et finit à nouveau par être prêté six mois à Wolfsburg, où il ne réussit pas là non plus à s'imposer. De retour une nouvelle fois au VfB, le Serbe ne participe qu'à trois rencontres de Bundesliga en 2008-09.
«Le moment idéal pour me relancer»
Soucieux de mettre fin à son calvaire allemand, l'ancien Parisien décide de revenir en France cet été. Grenoble, où exerce son ancien entraîneur à Sochaux Mecha Bazdarevic, le contacte. Après de rapides négociations, les deux parties se sont entendues pour une année de contrat plus une en option. Ljuboja s'est officiellement engagé en faveur de la formation iséroise, où il viendra remplacer Daniel Moreira, reparti à Rennes, à la pointe de l'attaque, ce jeudi. «Je suis heureux de revenir ici, a confié la nouvelle recrue grenobloise. C'est à moi de faire le maximum et de me faire plaisir surtout. Ça faisait un an que je voulais revenir en France.»
L'international serbe a maintenant hâte de refouler les pelouses de l'Hexagone sous ses nouvelles couleurs. Et notamment de croiser la route de son dernier club en France, le Paris Saint-Germain. «C'est le moment idéal pour me relancer, de rejouer contre mes anciens clubs, notamment Paris, a expliqué le nouvel attaquant du GF 38. Et même si je suis réaliste en arrivant dans une équipe qui jouera pour le maintien, il ne faut pas oublier qu'il y a toujours des surprises dans le foot....» Ljuboja aura sans doute à coeur de prouver tout au long de la saison que ses qualités affichées en France n'ont pas complètement disparu durant ses longues années d'errance de l'autre côté du Rhin.