le 05/08/2009 à 10h50

Hoarau apprend la patience

A trois jours de la reprise, l'état de santé de Guillaume Hoarau pose plus que jamais question. Si l'attaquant du Paris Saint-Germain s'entraîne, la date de son retour sur les terrains demeure incertaine. Mais le buteur s'efforce de prendre cette situation crispante avec philosophie.

Au Paris Saint-Germain, la question de l'état de santé de Guillaume Hoarau (25 ans, 33 matches de L1 en 2008-09, 17 buts), touché aux adducteurs, est sur toutes les lèvres à trois jours de la reprise de la Ligue 1. A ce sujet, il y a des bonnes et des mauvaises nouvelles. Les bonnes d'abord : l'attaquant a repris l'entraînement jeudi dernier. Mardi matin, l'ancien Havrais a participé aux deux oppositions organisées par Antoine Kombouaré et son staff. Des témoins rapportent que le meilleur buteur du club la saison passée a pu enchaîner accélérations, frappes et contacts, pratiquement comme si de rien n'était. Mais le longiligne avant-centre n'en a pas fini pour autant avec la blessure qu'il traîne depuis le début du mois de mai.

Guillaume Hoarau ne sait toujours pas à quelle date il sera en mesure de rejouer en compétition. Ce ne sera certainement pas pour le redémarrage du Championnat, samedi sur la pelouse de Montpellier. La réception du Mans, le 15 août, pour le compte de la 2e journée, n'est pas non plus l'objet de certitudes.

Se montrer philosopheÂ…

«On verra, a confié l'intéressé au Parisien. L'objectif à ce jour, c'est de faire une saison pleine.» En attendant d'être fixé, l'attaquant, fort de sa confiance en son potentiel physique, tente donc de positiver. «[Cette blessure] m'a embêté pendant un bon bout de temps mais, si j'ai repris, c'est parce que je me sens bien, a confié Hoarau au Parisien. Je continue les soins chaque après-midi.» Et le joueur de prendre les choses avec philosophie. «J'apprends tous les jours, résume-t-il. La saison dernière, je n'avais jamais disputé autant de matchs. Ceci explique peut-être cela…» Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage…

Par Patrick Juillard, le 05/08/2009 à 10h50
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