Samedi, à 19 heures, le Paris Saint-Germain va retrouver son public. A moins de 48 heures de fouler pour la première fois de la saison la pelouse du Parc des Princes, Ludovic Giuly (33 ans, 1 match de L1 en 2008-09, 1 but) a du mal à dissimuler son impatience. «On a toujours envie de jouer devant nos supporters. C'est toujours agréable d'évoluer au Parc et on a envie de partager nos victoires avec notre public. Pour nous, c'est très important de le retrouver, et surtout de lui faire plaisir dès samedi» , déclare le buteur de la semaine passée sur le site officiel de son équipe. Mais chat échaudé craint l'eau froide. Rejoint sur le fil à Montpellier samedi dernier pour un match nul frustrant, le PSG ne sous-estimera pas le MUC 72. «Attention, Le Mans, c'est costaud. Ils auraient pu gagner face à Lyon mais se sont fait rattraper à la dernière minute. Il y a des gabarits imposants, c'est une équipe très physique, et on sait que ça va être difficile» , prévient le milieu offensif.
Objectif, les trois points !
Ludovic Giuly ne se voile pas la face. Conscient que tout autre résultat qu'une victoire serait considéré comme une contre-performance et une mauvaise opération comptable, le vieux briscard appelle à la mobilisation générale. «Il faut prendre trois points quoi qu'il arrive. C'est le plus important, estime-t-il... Il ne faut pas nous laisser distancer.»
Cela passera notamment par le respect des consignes et des choix du nouveau coach, Antoine Kombouaré. Repositionné dans le couloir droit, l'ex-Blaugrana s'accommode bien de ce rôle pas précisément nouveau pour lui. «J'ai joué pratiquement toute ma carrière à droite et je sais qu'il y a beaucoup plus d'efforts à produire. Je m'y suis préparé, c'est pour cela que je n'ai aucun problème avec ça, explique Giuly. J'ai toujours pris du plaisir à droite, et mon rôle sera davantage de donner des ballons de but aux attaquants que d'en marquer.» Les attaquants du PSG, parmi lesquels Guillaume Hoarau est susceptible de faire son retour dans le groupe, savent ce qu'il leur reste à faire. Ludovic Giuly a déjà donné l'exemple à la Mosson...