L'US Boulogne devrait connaître beaucoup de difficultés à conserver sa place dans l'élite. Avec le plus petit budget de la Ligue 1, un stade vétuste de seulement 8.000 places, peu de renforts durant le mercato, le promu n'a pas les faveurs des pronostics pour la course au maintien. Mais les Boulonnais ont prouvé face à Grenoble (2-1), dimanche, qu'il faudrait compter sur eux. Les hommes de Laurent Guyot ont réalisé une première mi-temps convaincante, avec du jeu, de la maîtrise et de l'allant. Le buteur vedette Grégory Thil concrétisait la domination nordiste par un doublé (34e et 38e), après avoir perdu deux duels face à Viviani. La deuxième période était plus poussive et voyait les Grenoblois revenir à la marque par le revenant Ljuboja (47e). Mais les locaux conservaient finalement leur avantage au score jusqu'au coup de sifflet final et remportaient ainsi la première victoire de l'histoire du club en Ligue 1.
Nice pouvait espérer mieux
Un résultat certes encourageant mais qui doit être relativisé tant l'adversaire isérois n'a pas été au niveau, particulièrement en première période. Plus convaincants après la pause, les hommes de Mecha Bazdarevic concèdent néanmoins leur deuxième défaite consécutive en autant de matches, et se retrouvent dans une situation inconfortable. Malgré un Ljuboja remuant, les Grenoblois peinent toujours autant à développer leur jeu offensif et doivent commencer à s'inquiéter. Avec zéro point au compteur, ils occupent la 17e place au classement, tandis que les Boulonnais pointent au 12e rang.
Dans l'autre match décalé de la deuxième journée, l'OGC Nice et le Stade Rennais n'ont pu se départager au terme d'un match équilibré et assez pauvre en occasions. Tout s'est joué en toute fin de première mi-temps. Ben Saada ouvrait le score pour les Niçois d'une superbe frappe du gauche après une course de 30 mètres (43e), avant que Gyan n'égalise dans la foulée sur penalty, suite à une main dans la surface de Paisley (46e). A noter l'expulsion d'Inamoto côté breton, pour deux cartons jaunes. Pour ses retrouvailles avec le club azuréen, l'entraîneur rennais Frédéric Antonetti repart ainsi avec un bon point du match nul, même s'il pouvait espérer un peu mieux au regard de la physionomie du match. Les deux équipes conservent leur place dans le haut du tableau.