Après seulement trois journées, les Girondins de Bordeaux occupent seuls la tête du classement de Ligue 1. Et son maître à jouer, Yoann Gourcuff, s'est emparé de la première place du classement des buteurs, avec 4 buts en 3 matchs ! Juste devant Marouane Chamakh (3 buts). Pas mal pour un meneur de jeu. A l'image de toute l'équipe, l'international français marche sur l'eau depuis mi-mars dernier. Les hommes de Laurent Blanc réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Ils ont aligné dimanche une quatorzième victoire d'affilée en championnat ; Gourcuff a inscrit son neuvième but en neuf matchs ! Tout simplement dantesque.
Y. Gourcuff – «l'OM aura la pression»
Le chef d'orchestre bordelais (23 ans, 3 matches et 4 buts en L1 cette saison) est bien décidé à poursuivre la série dimanche prochain face à l'Olympique de Marseille. «S'il arrive très tôt dans la saison, cet OM-Bordeaux sera un très beau match. Nous allons prendre cette rencontre au sérieux face à une belle équipe de l'OM qui a effectué un gros recrutement et qui possède un coach qui connaît très bien le haut niveau» , a-t-il prévenu au micro de Canal + dimanche soir, après la correction infligée à Nice (4-0). Les Girondins ont tous les atouts pour réaliser un grand match au Vélodrome. Le plein de confiance d'abord, avec un ascendant psychologique créé par le gain du titre et cette série invraisemblable de victoires consécutives en championnat.
Les joueurs aussi. Soutenue par Diarra, l'association Chamakh – Gourcuff fait des merveilles. Buteur contre son camp la saison dernière au Vélodrome pour l'unique but du match, et débarrassé de ses soucis de transfert, le Marocain aura d'ailleurs à coeur de se racheter face au public marseillais. Ajoutez la rentrée pleine d'autorité de Mickaël Ciani en défense centrale, une joie de vivre évidente au sein du groupe, ou encore la meilleure attaque avec 11 buts inscrits en trois matchs (soit 3,6 par match)... «Ce sera compliqué mais les Marseillais auront une certaine pression au Vélodrome. Une chose est sûre : il y aura du spectacle» , résume bien Gourcuff.