La France n'est pas la seule grande nation européenne à jouer gros ce mercredi soir, en éliminatoires de la Coupe du monde. Le Portugal a également le couteau sous la gorge. Avant le premier match de leur double confrontation avec la Hongrie, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont deux points de retard sur les Magyars, étonnants deuxièmes de ce groupe 1. Une défaite, et la première place sera définitivement hors-de-portée et la deuxième, indigne du standing de la sélection lusitanienne, compromise. Pendant ce temps-là , les Suédois, revenus à un point de la Hongrie, comptent sur un déplacement aisé à Malte pour se relancer définitivement.
Si le Portugal grimace donc, ce n'est pas le cas de l'Espagne et de l'Angleterre, toutes deux susceptibles de valider dès ce soir leur ticket pour l'Afrique du Sud. Une simple victoire contre la Croatie, et l'Angleterre s'adjugera, après les Pays-Bas, le deuxième ticket européen. Quant à l'Espagne, une huitième victoire consécutive contre l'Estonie enverrait la Roja au Mondial. A condition que la Turquie aille accrocher la Bosnie.
L'Italie peut faire le break
Dans le groupe 2, La Suisse peut elle faire le break en cas de victoire sur la Lettonie (2e à 3 points) à Riga. La Grèce pouvant revenir dans la course si elle s'impose en Moldavie. Accrochée samedi par le voisin tchèque, la Slovaquie (groupe 3) a la pression avant son match en Irlande du Nord (2e à 2 points). Derrière, le vainqueur de Slovénie-Pologne pourra encore prétendre à la qualification.
Entre l'Allemagne et la Russie (groupe 4), l'une des deux équipes passera sans doute par les barrages. Ballotage plus favorable à la Nationalmannschaft, qui compte un point de plus et reçoit le modeste Azerbaïdjan, alors que les Russes vont défier le pays de Galles. L'Eire ne jouant plus avant de retrouver l'Italie en octobre dans le groupe 8, la Nazionale à l'occasion de prendre quatre points d'avance en cas de succès devant la Bulgarie à Turin. Pour être barragistes, les Norvégiens ont besoin de battre la Macédoine et d'une défaite de l'Ecosse, qui reçoit les Pays-Bas. Déjà qualifiés, les Oranges arbitrent un duel dont l'Ecosse est favorite. On suivra avec une attention particulière ce groupe 9, au sein duquel pourrait bien se trouver le plus mauvais deuxième, écarté des barrages.