le 23/09/2009 à 18h05

Messi mobilise l'Albiceleste

Lionel Messi n'oublie pas la sélection argentine. Convaincu que l'Albiceleste peut se qualifier pour la Coupe du monde, le prodige du Barça tente de mobiliser ses coéquipiers, disant au passage sa confiance en son sélectionneur, Diego Maradona. Extraits.

Les excellents résultats du FC Barcelone ne rendent pas Lionel Messi amnésique. Interrogé mardi soir en marge de la victoire des Blaugrana sur le terrain du Racing Santander dans le cadre de la 4e journée de Liga, l'attaquant argentin se montre plus que jamais concerné par les difficultés de l'Albiceleste. «On doit agir ensemble et aller de l'avant, parce que l'Argentine ne peut pas manquer la Coupe du monde» , a assuré mardi l'attaquant sur les ondes d'une radio de Rosario, sa ville natale. Menacé d'être absent du grand rendez-vous planétaire pour la première fois depuis 1970, la sélection sud-américaine, double championne, n'a plus le droit à l'erreur et jouera son avenir sur deux matches, le mois prochain.

Avant de recevoir le Pérou, déjà éliminé, le 10 octobre puis de jouer en Uruguay quatre jours plus tard, le prodige du Barça, pointé du doigt pour son rendement insuffisant sous le maillot national, estime que le problème est d'ordre collectif. «Je ne peux pas gagner les matches tout seul... Ça dépend de tous ceux qui sont dans l'équipe» , réplique Messi (22 ans, 41 sélections, 12 buts).

«Pas de tension avec Diego»

Alors que, la semaine passée, un autre pilier de l'équipe nationale argentine, Juan Sebastian Veron, avait étalé ses doutes quant aux capacités de Maradona à être l'homme de la situation, Lionel Messi tient un discours plus mobilisateur à propos du Pibe de Oro. «Lorsque nous avons débuté avec lui, nous avons gagné tous nos matches amicaux, nous jouions bien. Maintenant, c'est important de gagner ces deux derniers matches» , juge Messi, confiant en les chances de qualification de son pays. Et le Blaugrana de nier toute tension avec son sélectionneur. «Les relations avec Diego sont bonnes. Il n'y a pas de tension, au contraire.» Aux deux hommes d'offrir enfin à leur peuple le feu d'artifice attendu…

Par Patrick Juillard, le 23/09/2009 à 18h05
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