le 05/10/2009 à 12h18

Dugarry déteste Domenech

Déjà très critique le mois dernier à l'encontre de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes, Christophe Dugarry en a remis une couche à l'encontre du sélectionneur de l'équipe de France, l'accusant de tous les maux des Bleus.

Christophe Dugarry est un habitué des petites phrases assassines à l'encontre du sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech. A l'heure du rassemblement des Bleus à Clairefontaine pour préparer les deux derniers matchs de poules qualificatifs pour la Coupe du monde 2010 à Clairefontaine, contre les Iles Féroé samedi à Guingamp, puis mercredi face à l'Autriche au Stade de France, l'ancien international français aujourd'hui consultant pour une chaine cryptée a remis le couvert dans les colonnes du quotidien Le Parisien. «A la place de Domenech, j'aurais fait exactement le contraire de tout ce qu'il a entrepris depuis le début. Il a tout fait à l'envers» , accuse Dugarry qui ne fait pas dans la demi-mesure.

C. Dugarry – «à cause de lui»

Une phrase choc qui veut tout dire… mais aussi rien dire. En effet, si Dugarry conteste l'ensemble du travail de Domenech, c'est-à-dire celui de sélectionner les joueurs, cela veut-il dire que l'ancien Bordelais n'aurait pas lancé Mandanda, Lloris, ni Gourcuff dans le grand bain ? Qu'il aurait écarté les anciens de l'équipe, comme Henry ? Qu'il aurait relancé Pirès et Giuly ou placé Ribéry en position de meneur de jeu ? Aurait-il été jusqu'à faire jouer les Bleus en 1-5-4, réglant ainsi le problème de la combinaison en charnière ? Faire exactement le contraire de Domenech aurait-il amené les Bleus à une qualification facile ? Dugarry le croit. «Si on ne l'avait pas gardé (après l'Euro 2008 désastreux), on se poserait en ce moment une seule question : Comment va-t-on faire pour gagner la Coupe du monde ?»

«À cause de lui, on se demande autre chose : Comment va-t-on faire pour aller en Afrique du Sud ? C'est triste» , a déploré l'ancien Bordelais et Marseillais qui ne manque pas une occasion de tirer à vue sur l'ambulance ni de reporter l'ensemble des responsabilités sur le sélectionneur. Déjà après le résultat décevant face à la Roumanie (1-1) début septembre, l'ami de Zidane s'était fendu d'une sortie assassine. «Collectivement, il n'y a rien. On voit bien que les joueurs sont lâchés sur le terrain et que c'est à eux de trouver les solutions» , avait-il déclaré suite à la révélation de l'altercation entre Henry et Domenech à l'entraînement.

Par Nicolas Lagavardan, le 05/10/2009 à 12h18
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