le 06/10/2009 à 11h49

L’amertume de Valbuena

Malgré de bonnes entrées en jeu, comme ce fut encore le cas face à Monaco, Mathieu Valbuena ne fait toujours pas partie des plans de Didier Deschamps. Amer, le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille n'hésite pas aujourd'hui à critiquer les choix de son entraîneur.

Après trois saisons passées à l'Olympique de Marseille, on le donnait sur le départ cet été. Mais bien que Didier Deschamps lui ait signifié dès sa prise de fonctions qu'il ne comptait pas trop sur lui, Mathieu Valbuena est resté sur la Canebière. Avec la ferme intention de s'imposer et de faire changer d'avis son nouvel entraîneur. Mais après plus de deux mois de compétition, la situation de l'ancien Libournais n'a pas changé.

Malgré de bonnes entrées en jeu, comme ce fut encore le cas face à Monaco dimanche soir lorsqu'il a pris la place à la pause de Gabriel Heinze, Valbuena ne fait toujours pas partie des plans de l'ancien technicien monégasque et turinois. Amer, le milieu de terrain marseillais estime qu'il ne peut pas en faire plus pour gagner sa place.

«Le pire scénario»

«Je pense encore (dimanche face à Monaco, ndlr) avoir prouvé à tout le monde que, malgré le peu de confiance que m'accorde l'entraîneur depuis le début de la saison, lui et tous ceux qui aiment l'Olympique de Marseille, je joue le jeu à fond sans aucun calcul de ma part. Une chose est sûre, je ne peux pas faire plus que ce que je fais depuis la reprise, que ce soit à l'entraînement ou pendant les rares minutes où je suis sur le terrain. Je me tais, je travaille, je travaille et je travaille...» assure le milieu de terrain phocéen sur son site officiel.

Amer, Valbuena n'hésite plus à critiquer les choix de Deschamps. Et à lui ajouter un peu de pression sur les épaules. «Que personne ne compte sur moi pour commenter notre première période face à Monaco, lâche l'ancien protégé d'Eric Gerets. Ce n'est pas mon rôle, c'est celui de l'entraîneur jusqu'à preuve du contraire et c'est à lui et lui seul de faire en sorte que l'Olympique de Marseille parvienne à briser cette spirale négative. Il faut savoir que c'était pour moi, face à Monaco, le pire scénario car dans l'éventualité où les choses ne se seraient pas bien déroulées à titre personnel, je sais que certains m'en auraient mis plein la gueule…» Si l'amertume de Valbuena peut se comprendre, il n'est en revanche pas dit que ce soit avec ce genre de propos que Deschamps lui fasse davantage confiance…

Par Pierre-Damien Lacourte, le 06/10/2009 à 11h49
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