Le vice-président de la Fifa, Jack Warner, aimerait mettre un coup de pied dans la fourmilière des règlements du football international. Le natif de Trinité-et-Tobago a émis plusieurs propositions pour faire avancer le football et l'ancrer dans le XXIè siècle. Il s'est par exemple dit favorable à l'idée d'introduire une nouvelle règle pour lutter contre les tricheries : les joueurs coupables de simulation pourraient être exclus pendant dix minutes. «La Fifa doit être plus sévère. Un joueur qui simule doit rester dix minutes dehors car il est malhonnête. Le public paie pour voir un match de football, pas un show de comédiens» , relaie La Gazzetta dello Sport.
J. Warner – «pas de raison de rester statique»
Contrairement à ses collègues conservateurs de la Fifa et ses confrères de l'International Board garant des lois du jeu, Warner se démarque par des propositions innovantes. «Il n'y a pas de raison que le football reste statique pendant cinq cents ans. Au contraire, nous avons le devoir de le développer et de le faire évoluer» , a-t-il plaidé lors d'une rencontre publique à Londres, où il avait notamment suggéré de réduire le nombre de joueurs étrangers par équipe. Le président de la zone Concacaf (Amérique du nord, centrale et caraïbes) n'est pas à court d'idées.
«Les clubs devraient reverser au moins dix pour cent des recettes aux pays auxquels ils ont recruté leurs joueurs, afin de soutenir la base du football» , a-t-il sorti de son chapeau après avoir réclamé un «salary cap» permettant de plafonner la masse salariale des clubs. Warner est surtout l'un des rares éminents de la Fifa à plaider pour l'introduction des nouvelles technologies, en particulier pour aider les arbitres à la tâche. Comme par exemple l'installation de capteurs sur les buts pour juger si le ballon a franchi ou pas la ligne fatidique. Ces effets d'annonce seront-ils un jour suivis d'effets ?