L'Olympique Lyonnais réussit un début de saison quasi-parfait. Qualifié facilement pour la Ligue des Champions où il a remporté deux victoires lors des deux premières journées, le club rhodanien, seule équipe encore invaincue en championnat, est déjà leader du classement après huit journées, avec un point d'avance sur le champion en titre, les Girondins de Bordeaux. Une performance d'autant plus remarquable que les Gones ont dû faire face à une cascade de blessures en défense (Jean-Alain Boumsong, Cleber Anderson et Mathieu Bodmer) et composer à plusieurs reprises sans quelques-uns de leurs meilleurs éléments en attaque (Sidney Govou, Michel Bastos et Lisandro Lopez).
«Les gens ont douté»
Claude Puel, si décrié la saison passée, savoure aujourd'hui ce retour au premier plan et se félicite du recrutement opéré cet été. Une vraie réussite il est vrai. «Les gens ont douté. Il y a eu pas mal d'interrogations sur ce que l'on mettait en place à l'intersaison, le groupe que l'on était en train de monter, les recrues que l'on engageait (Bafetimbi Gomis, Lisandro Lopez, Michel Bastos, Aly Cissokho, ndlr), les tarifs que l'on a été obligé de mettre (70 millions d'euros dépensés, ndlr), et ce que l'on avait fait l'année dernière, rappelle l'entraîneur des Gones dans les colonnes du Progrès. Je crois que le président (Jean-Michel Aulas) est content de ce début de saison. Par rapport à une intersaison agitée, il apprécie de voir que le terrain a remis les choses en perspective...»
La seule inquiétude de Puel concerne aujourd'hui Bafetimbi Gomis, victime de plusieurs malaises depuis le début de la saison. «La première fois qu'il l'a fait contre le Deportivo la Corogne (en match amical cet été, ndlr), ça nous a surpris et nous a mis de suite en alerte, notamment par rapport à pas mal de cas précédents. Maintenant, comme l'autre jour, ça fait partie du personnage. Mais on ne prend pas son cas à la légère» , assure l'ancien entraîneur du LOSC. En attendant la rentrée de tous ses internationaux, Claude Puel peut profiter de cette petite période d'accalmie pour savourer ce retour sur le devant de la scène. Car ce n'est pas seulement celui de son équipe, c'est aussi le sien.