Le Conseil national de l'éthique espérait qu'il choisirait de participer à une action pédagogique organisée par la Ligue régionale dont il dépend sur le rôle de l'éducateur dans la promotion et la défense des valeurs du football, notamment le respect entre ses acteurs que sont les arbitres, les dirigeants, les éducateurs et les joueurs. Mais suite à la polémique ayant suivi le match Lorient – Paris SG du 26 septembre, Christian Gourcuff, préfère être suspendu un match. Soutenu par son président Loïc Féry, l'entraîneur des Merlus a expliqué les raisons de ce choix qui peut être qualifié de facilité, mais aussi de pied de nez au CNE.
D. Rocheteau – «je regrette son choix»
«Je prends note de la décision du Conseil National de l'Ethique qui a qualifié mes propos (à l'encontre de Claude Makelele) d'excessifs. Je vous informe de ma décision d'effectuer un match de suspension car je considère que défendre les valeurs du football est une de mes missions que j'accomplis en tant qu'entraîneur depuis 1982 avec plaisir. Depuis près de 30 ans, je réponds favorablement aux sollicitations du District de Football du Morbihan, de la Ligue de Bretagne de Football et de tous les clubs amateurs. Je reste et resterai toujours à leur disposition» , a-t-il expliqué dans une lettre adressée au président du CNE.
Cette décision contrarie le président du CNE Dominique Rocheteau. «C'est son choix et je le regrette. Car un match de suspension n'est pas forcément dissuasif. Nous, le CNE, on fait plus dans la pédagogie et ce n'était pas vraiment une sanction que nous lui avions infligée. Mais bon, c'est son choix» , a réagi Rocheteau mercredi soir au micro d'Europe 1. Si sa volonté était de voir Gourcuff choisir l'option de défense des valeurs du football, pourquoi lui avoir laissé l'option de la suspension ? L'Ange vert attend désormais la décision d'Antoine Kombouaré, épinglé pour des propos grossiers et contraires à la bienséance. L'entraîneur du PSG optera-t-il pour la même punition que Gourcuff ?