Les présidents du Paris SG Robin Leproux et de l'Olympique de Marseille Jean-Claude Dassier étaient convoqués par le bureau de la Ligue de football professionnel ce jeudi matin, pour tenter de trouver une nouvelle date pour jouer le match OM – PSG (comptant pour la 10e journée de Ligue 1), reporté dimanche dernier quelques heures seulement avant le coup d'envoi en raison de trois cas de grippe A détectés dans les rangs parisiens (Jérémy Clément, Ludovic Giuly et Mamadou Sakho). Le verdict est tombé : le match aura lieu le vendredi 20 novembre ! Soit deux jours après le match de barrage retour des Bleus contre l'Irlande. Sachant que la 14e journée de L1 est programmée le week-end suivant, soit le samedi 21 et le dimanche 22 novembre, les matchs OM – Sochaux et Boulogne – PSG seront eux aussi décalés, à priori au mercredi 2 décembre.
Dassier – Thiriez, les yeux dans les yeux
Du beau monde était présent au siège de la LFP pour prendre part à la réunion : membres du bureau de la Ligue, le président du LOSC Michel Seydoux et le président de l'OL Jean-Michel Aulas étaient également sur place, ainsi que le président du Havre et de l'UCPF, Jean-Pierre Louvel. Cette réunion aura aussi été l'occasion pour les protagonistes de revenir sur la communication émise par les deux clubs après l'annonce du report du match. Les deux présidents, à commencer par Dassier très remonté depuis dimanche, auront eu l'occasion de dire ce qu'ils pensent à Thiriez dans le blanc des yeux. Et vice versa…
Après plus d'une heure et demie de réunion, Leproux a d'ailleurs décidé de quitter le siège. «Il faut vraiment que je sorte» , a-t-il commenté à sa sortie, visiblement excédé par ce qu'il a entendu à l'intérieur. Son homologue marseillais Jean-Claude Dassier et le directeur général de l'OM Antoine Veyrat, ont en revanche été retenus plus longtemps dans le bureau du président de la LFP Frédéric Thiriez... Ce premier report de la saison en L1 pour cause de grippe A aura créé un tapage monstre depuis dimanche, il aura au moins servi d'exemple pour la suite. Nul doute que la LFP ne reportera désormais un match qu'en dernier recours, s'il y a véritablement une hécatombe au sein d'un effectif.