le 04/11/2009 à 12h58

La semaine judiciaire chargée du PSG

Le Paris Saint-Germain voit l'étau de la justice se resserrer sur lui : après le refus du tribunal administratif de suspendre le huis clos partiel, la Ligue se penchera jeudi sur les incidents de Monaco (jets de fumigènes). Le club de la capitale pourrait cette fois être frappé d'un huis clos ferme, voire d'un retrait de points.

Le Paris Saint-Germain vit une semaine judiciaire bien chargée. Par un hasard de calendrier, le club de la capitale voit différentes décisions s'accumuler en quelques jours. Mardi, c'est le tribunal administratif de Paris qui ouvrait le feu, en rejetant la requête du PSG demandant la suspension de l'application du huis clos partiel. Le club a immédiatement fait appel en déposant un recours en annulation devant le Conseil d'Etat. Ce dernier n'étant pas suspensif, la commission d'organisation des compétitions de la LFP n'attendra pas forcément la décision de la juridiction administrative (délai : 2 mois environ) pour fixer une date pour le huis-clos partiel (fermeture des tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes).

Mais il ne s'agissait là que d'un «hors d'oeuvre» . Le plat de résistance est pour jeudi. La commission de discipline de la LFP se penchera alors sur les incidents survenus lors du déplacement à Monaco, le 13 septembre dernier. On se souvient que des jets de fumigènes avaient provoqué une interruption de la rencontre.

Une épée de Damoclès

Que risque le Paris Saint-Germain ? Assez gros, si l'on en croit les informations du Parisien. Le huis clos avec sursis qui plane sur le PSG en raison d'incidents répétés impliquant l'usage d'engins pyrotechniques (neuf sont cités par la LFP) pourrait être levé et se muer en un huis clos ferme. Mais la Ligue pourrait également frapper plus fort, et condamner le PSG à un retrait de points. Si, comme c'est prévisible en ces temps de répression accrue contre l'usage de fumigènes, des sanctions sont bien prises contre le club de la capitale, ce dernier fera bien entendu appel. Ce qui aura pour effet de suspendre l'application des sentences. Mais le Paris Saint-Germain se passerait volontiers d'une telle épée de Damoclès au-dessus de sa tête…

Par Patrick Juillard, le 04/11/2009 à 12h58
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