le 14/11/2009 à 09h17

Une affiche à "Croker" !

Dans un Croke Park qui devrait leur réserver l'enfer, les Bleus jouent ce samedi une partie de leur avenir en Coupe du monde. Si la guerre des mots a fait rage toute la semaine entre Irlandais et Français, place à présent au terrain et au combat physique. Ce n'est pas le moment de trembler pour l'équipe de France.

Si, sur le papier, un match face à l'Irlande ne s'annonce pas des plus spectaculaires, les conditions dans lesquelles se jouera la rencontre de ce samedi soir face à la France a tout d'un choc. Difficile de faire plus tendu en effet qu'un barrage aller de qualification pour la Coupe du monde. Tout au long de la semaine, la guerre des mots a fait rage entre les deux équipes. Les Irlandais s'en sont donnés à coeur joie pour tirer à boulets rouges sur le sélectionneur tricolore, Raymond Domenech, taxé la plupart du temps d'incompétence, que ce soit par le défenseur Richard Dunne ou encore l'adjoint de Giovanni Trapattoni, Marco Tardelli. Côté français, il a surtout été question de montrer à l'Irlande qu'on n'avait pas peur, avec des phrases du style «les Irlandais, on les connaît tous parfaitement» de Bacary Sagna, ou «avec les joueurs qu'on a, tous habitués à la Ligue des Champions, on n'a pas à trembler avant de rencontrer un tel adversaire» , dixit l'ancien sélectionneur Michel Hidalgo, ou encore «ce serait grave de ne pas voir la France à la Coupe du monde» , selon Karim Benzema. Un sentiment de supériorité des Bleus qui ne devrait pas manquer d'ajouter un surcroît de motivation côté irlandais.

«Eviter qu'ils s'excitent»

Après la guerre des mots, place désormais au combat physique. Ce choc, puisqu'il s'agit bien d'un choc à ce stade de la compétition, se jouera dans «l'enfer de Croke Park» , comme ont l'habitude de l'appeler les rugbymen adversaires du XV du Trèfle. Ce soir, Croke Park et ses 80.000 spectateurs réserveront leur enfer aux footballeurs tricolores. Quant aux Irlandais, ils tenteront d'imposer un véritable défi physique aux Bleus. Ce n'est pas le moment de trembler pour l'équipe de France. «On nous avait dit la même chose en Serbie. C'est un match de football. Il va falloir bien le jouer. Il y aura beaucoup d'ambiance, beaucoup de bruit. Il faudra faire abstraction de tout ça» , explique le capitaine tricolore Thierry Henry. Pour Bacary Sagna, la clé sera le début de rencontre. Les Bleus devront à tout prix éviter de donner aux Irlandais de quoi emballer le match. «Ce sera particulièrement difficile ce soir, c'est certain, juge le défenseur d'Arsenal. Ils vont beaucoup nous tester, notamment en envoyant des longs ballons dans le dos ou pour nous obliger à livrer un combat aérien. Mais c'est à nous de les empêcher de faire ça en jouant notre jeu et d'éviter qu'ils s'excitent et mettent des coups.»

A les écouter, les Bleus savent donc à quoi s'attendre à Croke Park. De même qu'ils pensent connaître la manière dont les hommes de Giovanni Trapattoni vont tenter de les bousculer. Quels sont donc les derniers motifs d'inquiétude dans le camp tricolore avant cette rencontre ? Le Gardien ? Raymond Domenech n'a pas l'air inquiet des récentes contre-performances de ses trois portiers, Hugo Lloris, Steve Mandanda, et Cédric Carrasso, en championnat. Comme vous, puisque lors d'un récent sondage sur le site Maxifoot.fr, vous étiez encore 55,8% à accorder votre confiance à Lloris pour cette rencontre (contre 28,1% pour Mandanda et 16,1% pour Carrasso), le sélectionneur tricolore

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