le 14/11/2009 à 14h13

Le Journal des Bleus

Le jour J est enfin arrivé pour l'équipe de France. A quelques heures de défier l'Irlande, les tricolores peaufinent les derniers détails. Lloris plutôt que Mandanda, Gignac bien présent, Toulalan trop juste, Domenech insensible aux moqueries irlandaises... Toutes les dernières infos avant le choc à Croke Park.

A quelques heures de défier l'Irlande dans l'enfer de Croke Park, les Bleus peaufinent les derniers détails. On en sait un peu plus notamment sur la composition d'équipe française. N'effectuant que quelques tours de piste lors des derniers entraînements, Jérémy Toulalan devrait céder sa place à Alou Diarra dans l'entrejeu. En attaque, André-Pierre Gignac, remis de sa blessure au mollet, devrait lui être bien présent, reléguant Nicolas Anelka sur le flanc droit. Dans les buts, Hugo Lloris devrait une nouvelle fois se voir accorder la confiance de Raymond Domenech.

Avec Gignac, sans Toulalan

Touché au mollet lors d'un choc avec Patrice Evra, André-Pierre Gignac devrait malgré tout bien tenir sa place à la pointe de l'attaque de l'équipe de France à Croke Park ce soir. Le buteur toulousain a participé normalement aux dernières séances d'entraînement des Bleus, se permettant même d'enlever son strap de protection lors de la mise en place tactique vendredi. En revanche, s'il a fait savoir qu'il attendrait jusqu'à la dernière minute pour décider ou non de la participation de Jérémy Toulalan à cette rencontre, Raymond Domenech devrait retirer le Lyonnais, touché aux adducteurs, du onze de départ au profit du Bordelais Alou Diarra. Lors du dernier entraînement des Bleus, Toulalan s'est en effet contenté de trottiner autour du terrain. Difficile dans ces conditions de l'imaginer aligné d'entrée face à l'Irlande.

Domenech a fait la sourde oreille

Toute la semaine, les Irlandais, à l'image du défenseur d'Aston Villa Richard Dunne ou de l'ancien international Tony Cascarino, n'y sont pas allés de main morte pour critiquer Raymond Domenech. Interrogé à ce sujet lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, le sélectionneur des Bleus a avoué avoir fait la sourde oreille. «Chacun dit ce qu'il veut, comme il le veut. Il y a longtemps que j'ai arrêté d'écouter ce qu'on dit sur moi, sinon je me serais suicidé» , a répondu le technicien français.

Henry n'a pas besoin de trouver les mots

En tant que capitaine, Thierry Henry s'adressera à ses coéquipiers ce soir sur la pelouse de Croke Park lors de l'échauffement précédant le coup d'envoi de la rencontre. Mais l'attaquant barcelonais ne devrait pas avoir trop de difficultés pour motiver les Bleus. «Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je ne veux pas trop parler avant. C'est juste que ça va être dur de gagner. On l'a fait une fois (en 2005, ndlr), il faudra le refaire, souligne l'international tricolore. Il n'y a pas besoin de parler avant la rencontre. C'est un grand match, voire deux à l'arrivée. Si on n'est pas motivé là, ce n'est pas la peine d'y aller.» Henry ne pouvait se montrer plus explicite.

Les tirs au but au programme

Avant même le match retour, les Bleus se sont entraînés aux tirs au but. L'équipe de France pourrait bien en passer par là mercredi au Stade de France pour se qualifier pour le Mondial. Raymond Domenech a donc préféré préparer le coup en mettant quelques-uns de ses joueurs à l'épreuve. C'est ainsi qu'hier vendredi, en fin de séance, cinq possibles titulaires à Croke Park ont défié cinq remplaçants. Anelka, Malouda, Gourcuff et Abidal ont réussi leur tentative alors que Gallas voy

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