le 30/11/2009 à 19h27

Coupet a déjà retrouvé le sourire

Grégory Coupet affiche un moral d'acier malgré ses béquilles. Opéré dimanche d'une fracture du péroné, le gardien du Paris Saint-Germain, a fait le point sur sa blessure et dit tout le bien qu'il pensait d'Apoula Edel, son suppléant dans le but du club de la capitale.

Moins de 48 heures après sa très impressionnante blessure, c'est un Grégory Coupet étonnamment serein qui a répondu aux questions de la presse ce lundi, au Camp des Loges. Opéré dans la nuit de samedi à dimanche, le gardien du Paris Saint-Germain, qui se déplace avec l'aide de deux béquilles, a d'abord tenu à dédramatiser la situation. Contrairement à ce que l'ancien Lyonnais a cru sur le coup, il n'a pas souffert d'une fracture ouverte de la jambe, mais d'un «simple» déplacement de la cheville avec fracture du péroné. L'ancien portier des Bleus revit le choc. «Je sens la torsion mais ne ressens pas plus que ça la douleur, se rappelle-t-il. C'est quand je vois ma jambe que je réalise. Je tiens alors mon tibia et me dis qu'il ne faut plus bouger. C'est à ce moment que le "doc" a été extraordinaire. Il est arrivé, a tout de suite pris ma cheville et l'a remise droite. Il m'a alors dit que le plus dur était passé.»

Déjà confronté à une longue indisponibilité en 2007-2008, lors de sa dernière saison lyonnaise, Grégory Coupet (36 ans, 13 matches de Ligue 1 cette saison) n'appréhende pas la convalescence, dont il a détaillé le programme. Pendant six semaines, le dernier rempart parisien aura l'interdiction de poser le pied par terre. Les médecins lui retireront alors la vis qui maintient son tibia et son péroné. S'il a un moment redouté que l'heure de la fin de sa carrière ait sonné, le gardien pense désormais à son retour.

Edel ne l'inquiète pas

En attendant, c'est Apoula Edel qui le suppléera dans les buts. Grégory Coupet ne s'en fait absolument pas : avec le Camerounais au passeport arménien, la cage parisienne sera bien gardée. «Il a des capacités au-dessus de la moyenne et possède une puissance phénoménale, estime le numéro un. Il bosse beaucoup. C'est un mec humble et adorable. Le wagon est là, il faut qu'il le prenne. Il doit me prendre ma place. Dans le clan des gardiens, on a une grande confiance. Avec lui, Paris ne peut pas être inquiet.» On le voit, ce nouveau coup dur n'a pas changé Grégory Coupet, qui garde son tempérament de gagneur. «[Ma blessure] peut nous rendre encore plus fort. Il y a une grosse ambiance au sein du groupe. On va se rattraper en Championnat… Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, c'est peut-être ça la devise» , conclut-il dans un éloge vibrant de la résilience.

Par Patrick Juillard, le 30/11/2009 à 19h27
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