La saison passée, l'affiche avait donné lieu à un non-match. Le 13 mai, Marseille, alors encore en course pour le titre, s'était imposé à Nice sans trembler, par deux buts à zéro. Qu'en sera-t-il cette saison ? Les deux équipes se retrouvent samedi soir (19h) au Stade du Ray dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1. Restant tous les deux sur une courte défaite à l'extérieur, les deux adversaires de ce derby méditerranéen ne sont séparés que par deux petits points au classement, Marseille étant 8e avec 22 points et Nice occupant la 12e position avec 20 unités. Autant dire qu'en cas de défaite, les hommes de Didier Deschamps pourraient basculer dans la mauvaise partie du classement…
Même s'il regarde encore vers le haut, Laurent Bonnart met ses coéquipiers devant leurs responsabilités. «On est à six points des Girondins de Bordeaux et le match en retard contre Sochaux n'est pas gagné. Mais vu ce que font les autres, on a de l'espoir mais on n'a plus le droit à l'erreur» , a prévenu le latéral droit. D'autant que le comité d'accueil promet d'être chaud. D'abord parce que le stade du Ray devrait être plein à ras bords. A un peu plus de 24 heures du match, l'OGC Nice annonce que 13.500 des 17.000 places ont déjà été vendues. Deux compagnies de CRS seront déployées pour prévenir tout incident.
Avec ou sans Loïc Rémy ?
Ensuite, parce que sur le terrain, la lutte s'annonce chaude. S'ils demeurent encore susceptibles d'être privés de Loïc Rémy, victime d'une entorse à la cheville à Sochaux samedi dernier, les troupes de Didier Ollé-Nicolle entendent bien faire oublier la prestation indigne de la saison passée. «C'est le clasico de la Côte d'Azur. Et savoir que le stade va être plein, que les supporters vont être là avec toi, c'est super motivant» , confie par exemple le gardien international colombien, David Ospina (21 ans, 14 matches de L1 cette saison) sur le site officiel du Gym. Quant à son capitaine, Onyekachi Apam (22 ans, 11 matches de L1 cette saison), le défenseur préfère se rappeler de ses débuts de titulaire avec les Aiglons, un certain 29 octobre 2006, face à l'Olympique de Marseille. Ce jour-là , le néophyte nigérian avait su tenir en respect Franck Ribéry. L'anecdote a fait le tour du vestiaire niçois ces dernières heures. Mamadou Niang et Brandao, les «clients» d'Apam pour samedi soir, sont donc prévenus.