le 08/01/2010 à 10h58

Il faut sauver le soldat Rothen

Prié d'aller voir ailleurs par les Glasgow Rangers, Jérôme Rothen est dans l'impasse. A la recherche d'un club pour rebondir, le gaucher revient sur son échec écossais et met les choses au point quant à un éventuel retour au Paris Saint-Germain. Extraits.

Six mois de prêt aux Glasgow Rangers dont deux mois et demi de banc, puis plus rien : en ce début d'année 2010, Jérôme Rothen (31 ans) se trouve dans une impasse, alors que le club écossais était supposé le garder jusqu'à la fin de la saison en cours. «Je n'ai plus joué depuis le 20 octobre et la défaite des Rangers contre Unirea Urziceni (1-4), explique Rothen. J'avais pourtant été élu meilleur joueur de mon équipe par les supporters.» Le gaucher international doit pourtant se rendre à l'évidence, et le confirme ce vendredi dans un entretien à L'Equipe : son entraîneur, Walter Smith, ne compte plus du tout sur lui, et il va devoir changer de club cet hiver.

L'ancien international s'efforce d'éviter la gamberge. Mais l'attitude des Rangers à son égard déchaîne son sceptcisme. «J'ai joué huit matches sous les couleurs de Glasgow cette saison, j'ai été élu homme du match à trois reprises, tout en évoluant côté droit, jamais à mon poste» , rappelle Rothen, avant de risquer une explication. «Les Rangers ont 35 millions d'euros de dettes et doivent faire des économies» , lâche-t-il.

Pas de retour au PSG !

Et maintenant ? Même s'il assure avoir des pistes, le milieu offensif reste assez mystérieux à propos de son avenir. On parle de Saint-Etienne, ou encore de Boulogne ? Rien de concret pour l'instant, laisse-t-il entendre. Une chose est sûre et certaine, en revanche : un retour au Paris Saint-Germain cet hiver est exclu. Jérôme Rothen s'est montré catégorique à ce sujet. «Contrairement à ce que j'ai entendu ou lu, je n'ai jamais demandé au PSG de me reprendre. Et puis, les dirigeants parisiens ont été clairs : mon retour n'est pas envisageable.» Ceux qui voyaient en Rothen la solution au vide laissé dans la capitale par le départ de… Rothen en seront pour leurs frais.

Par Patrick Juillard, le 08/01/2010 à 10h58
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